L'Arrieulat, plantation de thés d'exception dans les Pyrénées
Lucas Ben Moura a installé sa plantation de thé sur les coteaux d'Argelès-Gazost depuis 2019. Encore en phase de test-and-learn, les thés qu'il commence à produire s'adressent à une clientèle de spécialistes et d'amateurs avertis.
C'est niché sur les coteaux d'Argelès-Gazost, sur des terres appartenant à sa famille que Lucas Ben Moura a choisi de planter ses premiers pieds de thé. Cette plante de la famille des camélias s'adapte bien au climat des Pyrénées. Passé par AgroParisTech, le jeune homme s'est d'abord intéressé au vin avant de tomber dans le thé. Lors d'une année de césure pendant ses études, entre 2018 et 2019, il s'envole pour l'Indonésie, où il effectue deux stages. L'un dans une petite et l'autre dans une immense plantation de thé. Il part ensuite découvrir le Laos puis la Chine. Il y étudie au plus près la culture du thé et affine ses connaissances. Juste avant de partir pour l'Asie, il avait planté une petite trentaine de pieds sur des prairies familiales délaissées, auparavant occupées par des éleveurs depuis partis à la retraite. Sans qu'il ne sache à quoi s'attendre, ces premiers pieds passent l'hiver.
Reportage à retrouver dans la Vie économique du sud ouest, texte par Charlène Lermite.
L'Arrieulat, an exceptional tea plantation in the heart of the Pyrenees
Lucas Ben Moura set up his tea plantation on the hillsides of Argelès-Gazost in 2019. Still in the test-and-learn phase, the teas he is starting to produce are aimed at a clientele of specialists and connoisseurs.
Lucas Ben Moura chose to plant his first tea plants on the hillsides of Argelès-Gazost, on land belonging to his family. This plant from the camellia family adapts well to the climate of the Pyrenees. A graduate of AgroParisTech, the young man first became interested in wine before falling in love with tea. During a gap year in his studies, between 2018 and 2019, he flew to Indonesia, where he carried out two internships. One in a small village and the other in a huge tea plantation. He then went on to Laos and China. There he studied tea growing at close quarters and refined his knowledge. Just before leaving for Asia, he had planted around thirty plants on neglected family meadows, previously occupied by farmers who had since retired. With no idea of what to expect, these first plants made it through the winter.
See the report in La Vie économique du sud ouest, written by Charlène Lermite.