Ariège : la mangeuse d'hommes
On la surnomme la « mangeuse d'hommes » et plus rarement « Machu Picchu Ariègeois ». Perchée à plus de 2300 mètres d'altitude, à flanc de muraille, la mine de la Mail de Bulard impressionne. Ouverte en 1901, cette mine dont les puits étaient les plus hauts d'Europe fournissaient un minerai exceptionnellement riche ce qui justifiait leur exploitation malgré les difficultés extrêmes. On y travaillait douze heures par jour de mai à octobre. Vu sa situation c'était la mine de tous les dangers. Outre les risques propres au métier de la mine s'y rajoutaient ceux dus aux conditions de travail sur ce site vertigineux où il fallait affronter le froid, les tempêtes ou les avalanches. On y extrayait la blende (zinc) et la galène (plomb et argent).
Ariège: The man-eater
It is nicknamed the "man-eater" and more rarely "Machu Picchu Ariègeois". Perched at an altitude of over 2300 metres, on the side of a wall, the Mail de Bulard mine is impressive. Opened in 1901, this mine, whose shafts were the highest in Europe, provided exceptionally rich ore, which justified their exploitation despite the extreme difficulties. The mine worked twelve hours a day from May to October. Given its location, it was the mine of all dangers. In addition to the risks inherent in the mine, there were also those due to the working conditions on this vertiginous site where one had to face the cold, storms or avalanches. Blende (zinc) and galena (lead and silver) were extracted.