Faire du blé en Ukraine
"On s'enfonce dans des blés dorés par l'été. Un timide soleil réchauffe suffisamment la plaine de Jytomyr, à l'Ouest de Kiev, pour espérer moissonner cet après-midi. Florian attrape une poignée d'épis et les frotte entre ses mains pour en ôter les grains.
Le petite amande croque à peine sous la dent. "16% d'humidité", affiche le testeur électronique. Pas assez sec pour lancer les moissonneuses batteuses.
"On va essayer plus loin, mais d'abord, je vais te montrer quelque chose." L'agriculteur met un genou au sol et détache quelques mottes d'une terre noire. "Le tchernoziom, il faut le sentir et le malaxer."
Parfum d'humus, toucher compact et gras : les attributs d'un sol réputé parmi les plus fertiles du monde. C'est pour cet or brun que ce Français s'est expatrié en Europe de l'Est. La folle a commencé il y a quatre ans. Il avait 26 ans."
Extrait du reportage écrit pour le magazine Néon, groupe Prisma, et paru en décembre 2013.
Faire du blé en Ukraine
"On s'enfonce dans des blés dorés par l'été. Un timide soleil réchauffe suffisamment la plaine de Jytomyr, à l'Ouest de Kiev, pour espérer moissonner cet après-midi. Florian attrape une poignée d'épis et les frotte entre ses mains pour en ôter les grains.
Le petite amande croque à peine sous la dent. "16% d'humidité", affiche le testeur électronique. Pas assez sec pour lancer les moissonneuses batteuses.
"On va essayer plus loin, mais d'abord, je vais te montrer quelque chose." L'agriculteur met un genou au sol et détache quelques mottes d'une terre noire. "Le tchernoziom, il faut le sentir et le malaxer."
Parfum d'humus, toucher compact et gras : les attributs d'un sol réputé parmi les plus fertiles du monde. C'est pour cet or brun que ce Français s'est expatrié en Europe de l'Est. La folle a commencé il y a quatre ans. Il avait 26 ans."
Extrait du reportage écrit pour le magazine Néon, groupe Prisma, et paru en décembre 2013.