Façonner l'objet de son désir
Charlotte Le Floch et Lilas Rozé, céramistes spécialisées dans le funéraire, ont plutôt l’habitude d’encadrer la confection d’objets en terre cuite dédiés à des proches disparu·es. Cette fois, elles ont choisi d’explorer un autre sujet « socialement tabou » : le plaisir intime.
“Fabrique ton dildo en céramique” était l’un des ateliers à l’affiche du festival La Gouinerie, à Rennes, le 5 octobre. « L’idée est de se réapproprier les objets de son intimité, se demander : « De quoi est-ce que, moi, j’ai vraiment besoin ? », explique Charlotte.
Parmi les participant·es, plusieurs réalisent qu'iels ne se sont jamais vraiment posé la question. Dans cet espace safe, où l'on parle de transidentité, d'asexualité, de vaginisme ou de traumatismes passés, chacun·e a pu façonner un objet adapté à son corps, à son histoire et à ses envies.
J'ai écrit un article sur cet atelier, publié dans L'ADN.
Shaping the object of desire
Charlotte Le Floch and Lilas Rozé, ceramists specialising in funerary objects, are used to making clay objects dedicated to loved ones who have passed away. This time, they have chosen to explore another ‘socially taboo’ subject: intimate pleasure.
‘Make your own ceramic dildo’ was one of the workshops featured at the La Gouinerie festival in Rennes on 5 October. ‘The idea is to reclaim the objects of our intimacy and ask ourselves: ‘What do I really need?
Many of the participants realised that they had never really asked themselves the question. In this safe space, where people talk about transidentity, asexuality, vaginismus and past traumas, everyone was able to make an object that suited their body, their histories and their desires.
I wrote an article about this workshop, published in L'ADN.