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Elevage de juments laitières
Tout autour des bâtiments de la ferme de la Moisière, les prairies en panoramique. 120 hectares divisés en petits espaces où vivent paisiblement les chevaux. Le troupeau est destiné à la production de lait de jument. Julie et Etienne Descayeux ont démarré en 2003, dans un village de Seine-Maritime. Julie a la passion pour les chevaux de trait. Et un faible pour la race des Traits du Nord. ils se sont installés ici, dans l' Orne, afin d'augmenter leur élevage. « Nous avons 200 chevaux dont une centaine de juments adultes, quatre étalons et le reste comprend tous les jeunes de 0 à 2 ans. Dans les prés, les chevaux sont parqués par lot : ici un étalon avec quelques juments. Plus loin, un groupe de jeunes pouliches d'un an en élevage. Deux prairies sont réservées aux juments allaitantes et leurs poulains. Après cinq semaines d?allaitement de son poulain, la jument peut commencer à donner son lait. Une jument produit entre 700 et 800 litres pendant la période de lactation, entre 5 et 7 litres/jour. La moitié part en lait frais, dans les magasins bio de l'hexagone. Et aussi à l'export, en Allemagne, en Belgique et même à Singapour. Le reste de la production est transformée en poudre, devenant soit du lait à reconstituer soit un ingrédient pour les cosmétiques. La bouteille de 75 cl est vendu 10 euros dans les magasins bios. Entre deux traites, le travail ne manque pas pour le personnel, qui, il faut le souligner, est entièrement féminin, en dehors du patron ! D'abord le nourrissage dans l'écurie mais aussi dans les prairies. Des rations très variées : de l'orge, de l'avoine, de l'épeautre « mais également des cures de levure ou de plantes, du sélénium », précise Julie, « pour la santé de nos chevaux bien sûr, mais aussi pour valoriser le gout du lait, pour que les gens prennent du plaisir à le boire. » Environ 80 poulains naissent chaque année, Toutes les femelles restent pratiquement toutes dans l'exploitation. Et tous les mâles sont vendus à un client allemand qui les emploie au débardage.
Elevage de juments laitières
HARAS DU PIN
All around the buildings of the farm of the Moisière, the meadows in panoramic. 120 hectares divided into small areas where horses live peacefully. The herd is intended for the production of mare's milk. Julie and Etienne Descayeux started in 2003, in a village in Seine-Maritime. Julie has a passion for draft horses. And a weakness for the race of Northern Traits. they settled here, in the Orne, to increase their breeding. "We have 200 horses including a hundred adult mares, four stallions and the rest includes all young people from 0 to 2 years old. In the meadows, the horses are parked by lot: here a stallion with some mares. Further, a group of young fillies of one year in breeding. Two meadows are reserved for suckling mares and their foals. After five weeks of breastfeeding, the mare can start giving her milk. A mare produces between 700 and 800 liters during the lactation period, between 5 and 7 liters / day. Half goes in fresh milk, in organic stores in France. And also for export, in Germany, in Belgium and even in Singapore. The rest of the production is turned into powder, becoming either milk to be reconstituted or an ingredient for cosmetics. The bottle of 75 cl is sold 10 euros in organic stores. Between two drafts, the work is not lacking for the staff, which, it must be emphasized, is entirely feminine, apart from the boss! First feeding in the stable but also in the meadows. Rations very varied: barley, oats, spelled "but also cures of yeast or plants, selenium," says Julie, "for the health of our horses of course, but also for enhance the taste of milk, so that people take pleasure in drinking it. About 80 foals are born every year. All females remain virtually all on the farm. And all the males are sold to a German customer who employs them in logging