Pas 64 mai 68, portraits d'une France dans la rue.
Les réformes des retraites se succèdent engendrant leurs cortèges de grèves et de manifestations. Balladur en 93, Fillon en 2003, Woerth en 2010, Touraine en 2014, en 2022 c'est au tour du gouvernement d'Elisabeth Borne de s'y coller pour, disent-ils, préserver un système par répartition qui s'effondrerait sans ça. Les syndicats sont vent debout contre ce recul manifeste des acquis sociaux, les français sont majoritairement contre et beaucoup sont dans la rue pour montrer leur désapprobation voir leur colère.
Je suis, moi aussi, dans la rue comme beaucoup de mes confrères, pour documenter cet énième épisode social, photographier des femmes, des hommes, des jeunes, des moins jeunes, des syndiqués, des non syndiqués, des ouvriers, des profs, des infirmiers, des artisans, ... , bref des français inquiets pour leurs vieux jours.
Pas 64 mai 68, portraits of a France on the streets
The pension reforms follow one another, generating their processions of strikes and demonstrations. Balladur in 93, Fillon in 2003, Woerth in 2010, Touraine in 2014, in 2022 it is the turn of Elisabeth Borne's government to stick to it to preserve a pay-as-you-go system that would otherwise collapse. The unions are up in arms against this clear backward step in social benefits, the French are mostly against it and many are in the streets to show their disapproval and even their anger.
I am also in the street like many of my colleagues, to document this umpteenth social episode, photographing women, men, young people, not so young people, union members, non-union members, workers, teachers, nurses, artisans, ... in short, French people worried about their old age.