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Anne-Catherine et Nicolas, éleveurs de volailles bio en période d'épidémie de grippe aviaire
Depuis plusieurs mois, une nouvelle épidémie de grippe aviaire sévit en France et touche particulièrement le Sud-Ouest et plus récemment les Pays de la Loire. Déjà, plusieurs millions de volailles ont été abattues, soit parce que l'élevage a été touché par la maladie, soit à titre préventif. Comme à chaque épidémie, des mesures sanitaires ont été prises. Mais contrairement aux années précédentes, les petits éleveurs en plein air ne bénéficient plus de la dérogation qui leur était accordée jusque là et qui leur permettait de laisser leurs volailles en extérieur sur de grandes parcelles.
Anne-Catherine et Nicolas Petit sont éleveurs de volailles bio en plein air dans le Gers et sont eux aussi touchés par la suppression de cette dérogation. Comme tous les éleveurs de volailles en plein air, ils réclament son rétablissement. En attendant, leurs volailles ont toujours le droit de sortir mais sur une trop petite surface très vite piétinée. Les cahiers des charges bio et plein air imposent 4 m² minimum par volaille, les mesures sanitaires obligent les éleveurs à réduire l'accès extérieur à 0,5 m² par tête.
Immersion dans leur ferme "La Ferme En Coton" en cette période difficile.
Anne-Catherine and Nicolas, organic poultry farmers during the bird flu epidemic
For several months now, a new avian flu epidemic has been raging in France, particularly in the south-west and more recently in the Pays de la Loire. Several million poultry have already been slaughtered, either because the farm was affected by the disease or as a preventive measure. As with every epidemic, sanitary measures have been taken. However, unlike in previous years, small-scale free-range farmers no longer benefit from the derogation that was previously granted to them and that allowed them to keep their poultry outdoors on large plots of land.
Anne-Catherine and Nicolas Petit are organic free-range poultry farmers in the Gers and are also affected by the abolition of this derogation. Like all free-range poultry farmers, they are calling for it to be reinstated. In the meantime, their poultry still have the right to go out, but on a too small area that is very quickly trampled. The organic and free-range specifications impose a minimum of 4 m² per bird, while health measures force farmers to reduce outdoor access to 0.5 m² per head.
Immersion in their farm "La Ferme En Coton" in this difficult period.