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Solidarité pour les réfugiés d'Artsakh, Yerevan.
Dès le début du conflit qui oppose le Haut-Karabakh à l'Azerbaïdjan, les femmes et les enfants sont venus se réfugier en Arménie. Tous les hommes entre 18 et 55 ans ont été mobilisés et n'ont pas eu l'autorisation de quitter le territoire. La majorité des personnes agées n'ont pas voulu quitter leur maison et se trouve encore en Artsakh. Certains ont pu être hébergé chez des amis, d'autres ont été accueillis dans des hôtels de la capitale ainsi que dans les villes alentours.
À Erevan, dans l'hôtel quatre étoiles de l?Opéra Suite Hôtel, ce sont environ 150 personnes qui sont réparties sur quatre étages. Ils sont environ 5 ou 6 par chambre dormant parfois dans des lits king size, parfois dans des lits d'appoint. « Nous les accueillons gratuitement, ils peuvent rester jusqu'à la fin de la guerre » affirme le directeur de l'hôtel Sanasar Hakobyan. Trois repas par jour leur sont livrés tous les jours et une à deux fois par semaine, des bénévoles viennent donner des cours de mathématiques, de dessin ou de langue étrangère pour les enfants qui le souhaitent.
« Le gouvernement ne peut pas aider pour l'instant, et nous ne pouvions pas les laisser tout perdre sans regarder ».
C'est tout un réseau qui s'est mis en place grâce aux réseaux sociaux pour aider les réfugiés.
Aujourd'hui que l'Artsakh est perdu, qu'adviendra-t-il de ces familles ?
Solidarity for the refugees of Artsakh, Yerevan.
From the beginning of the conflict between Nagorno-Karabakh and Azerbaijan, women and children came to Armenia as refugees. All men between the ages of 18 and 55 were mobilized and were not allowed to leave the territory. The majority of the elderly did not want to leave their homes and are still in Artsakh. Some were able to stay with friends, others were accommodated in hotels in the capital and in the surrounding towns.
In Yerevan, in the four-star Opera Suite Hotel, about 150 people are staying on four floors. They are about 5 or 6 per room sleeping sometimes in king size beds, sometimes in extra beds. "We welcome them free of charge, they can stay until the end of the war," said the director of the Hotel Sanasar Hakobyan. Three meals a day are delivered to them every day and once or twice a week, volunteers come to give math, drawing or foreign language lessons for the children who wish to do so.
"The government can't help at the moment, and we couldn't let them lose everything without looking.
It's a whole network that has been set up through social networks to help refugees.
Now that Artsakh is lost, what will become of these families?