Esprit de famille : En semi-liberté
La prison d'Abovian en Arménie a été construite en 1957 pour des hommes et n'a pas été conçue dans le respect des conditions de détention pour les femmes. En 2018, 88 détenues purgent leur peine pour « des crimes liés à leurs conditions sociales et en raison de la discrimination que la société et leur famille leur font subir » explique Hasmik Harutyunyan spécialiste juridique de l'ONG de la Protection des Droits Sans Frontières.
Le système arménien prévoit des régimes fermés, semi-fermés, semi-libres et libres d'exécution de la peine, de sorte que chaque prison peut comprendre deux ou même plusieurs régimes. La section semi-fermée permet aux femmes de construire des briquets pour un salaire moindre et qui leur sera directement versé sur leur compte bancaire. Elles peuvent circuler entre le potager, la cour extérieure, la cuisine, la salle à manger, les aires de jeux ou les dortoirs sous l'oeil du personnel pénitentiaire.
Regard sur un espace de semi-liberté dans une prison arménienne pour femmes.
Family spirit: In semi-liberty
Abovian Prison in Armenia was built in 1957 for men and was not designed to respect the conditions of detention for women. In 2018, 88 women prisoners are serving their sentences for "crimes related to their social conditions and because of the discrimination they face from society and their families," explains Hasmik Harutyunyan, legal specialist of the NGO for the Protection of Rights Without Borders.
The Armenian system provides for closed, semi-closed, semi-free and free regimes, so that each prison may include two or even more regimes. The semi-closed section allows women to build lighters for less pay and which will be paid directly into their bank accounts. They can move between the vegetable garden, the outdoor courtyard, the kitchen, the dining room, the playgrounds or the dormitories under the watchful eye of prison staff.
A look at a semi-liberty space in an Armenian women's prison.