Dans l'enfer de Ghazipur
Dans un pays aux mille contrastes, aux mille coutumes et aux mille tumultes, et malgré une économie en expansion, nombre de lacunes inquietent et s accumulent dans une Inde surpeuplée.
Cette grande nation, pourtant à l'aube de temps nouveaux, affiche nombres de facteurs d inquietudes sur des questions pourtant fondamentales telles que l'acces au développement, a la sante, la precarite, l insalubrite, la fragilite des droits de l homme, la pollution et l environnement, etc. Derrière la façade des taux de croissances et autres indices du développement économique presentes de maniere satisfaisante mais parcellaire, se cachent d'autres realites, sociales et environnementales notamment.
L'Inde « compte » plus de 360 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté selon l'ONU. Parmi eux, 80 millions sont des enfants, Soit 1 enfant sur 5.
L Inde est un pays pollue. Jeter les dechets dans une poubelle ou encore faire le tri n est pas encore rentre dans les moeurs de ce pays peuple de plus d un milliard d ames. Le système de gestion des déchets est totalement inadapté et sous developpe. Le sol est jonches de detritus en tout genre. Des millions de personnes vivent de l economie des déchets et du recyclage anarchique.
La Décharge de Ghazipur n'échappe pas à cette règle. Dans la plus grande decharge de toute l Asie, des mains d intouchables de tout age travaillent inlassablement pour gagner quelques roupies. Leur role : Ramasser des materiaux a recycler qu ils revendront à la fin de la journee.
Ghazipur a des airs de montagnes dans une région relativement plate ; Sa base fait plus d'un kilomètre de diametre pour une hauteur avoisinant les 80 metres. Du haut de ce tas d ordure, la ville de Delhi en contrebas se perd dans la brume de l horizon.
Quelques milliers de personnes habitent dans des bidonvilles en contrebas de la décharge qui les fait vivre. Ce dernier est divise en zone plus ou moins établie : « la zone des gobelets en plastiques, celle des objets metalliques, etc.
Ghazipur est un camouflet permanent envers la dignite humaine et l environnement.
L Inde n est pas arrivée à maturité pour inverser la tendance de problematiques complexes et au parametres multiples.
In the hell of Ghazipur
In a country of a thousand contrasts, a thousand customs and a thousand tumults, and despite an expanding economy, many gaps are worrying and accumulating in an overpopulated India.
This great nation, yet at the dawn of new times, is showing many factors of concern on fundamental issues such as access to development, health, precariousness, insalubrity, the fragility of human rights, pollution and the environment, etc. Behind the façade of growth rates and other economic development indicators presented in a satisfactory but fragmented manner, there are other realities, particularly social and environmental ones.
India "has" more than 360 million people living below the poverty line according to the UN. Of these, 80 million are children, or 1 in 5 children.
India is a polluted country. Throwing garbage in a garbage can or sorting has not yet become part of the way of life in this country with a population of more than a billion people. The waste management system is totally inadequate and underdeveloped. The ground is littered with all kinds of rubbish. Millions of people live from the waste economy and uncontrolled recycling.
The Ghazipur landfill is no exception to this rule. In the largest landfill in all of Asia, hands of untouchables of all ages work tirelessly to earn a few rupees. Their role: Collect materials for recycling and sell them at the end of the day.
Ghazipur has mountainous air in a relatively flat region; its base is more than one kilometre in diameter and its height is around 80 metres. From the top of this pile of garbage, the city of Delhi below gets lost in the mist of the horizon.
A few thousand people live in slums below the landfill that supports them. The latter is divided into more or less established areas: "the area of plastic cups, that of metal objects, etc.
Ghazipur is a permanent disregard for human dignity and the environment.
India has not reached "maturity" to reverse the trend of complex and multi-parameter issues.