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Tempo Latino
À Vic-Fezensac, le dernier week-end de juillet n’est jamais un week-end comme les autres. Le dimanche 27 juillet 2025, pour la dernière journée du festival Tempo Latino, les Arènes ont accueilli les grands noms des musiques latines, mais c’est bien toute la ville qui s’est transformée en piste de danse à ciel ouvert.
Pendant quatre jours, la circulation cède la place aux pas de salsa, de timba, de rumba et de bachata. Le bitume vibre sous les pieds des danseurs, les murs résonnent, et la fête bat son plein jusqu’à tard dans la nuit.
Ici, pas de scène unique : les danseurs s’invitent à tour de rôle, échangent leurs partenaires, se lancent des sourires complices. Il suffit d’un regard pour que la magie opère. Partout, des corps colorés, des vêtements flamboyants, et des visages lumineux. On danse partout : dans les moindres recoins où un musicien ou un DJ fait vibrer sa clave.
Il était beau de voir autant de joie partagée. Les rires et les gestes rythmés en disaient long sur l’esprit de Tempo Latino : une communion des cultures, des générations et des cœurs. Ce n’est pas qu’un festival, c’est un souffle, une célébration de la vie.
Et dans les Arènes, à la tombée du jour, les concerts payants prolongent cette ferveur. Sous les projecteurs, des artistes venus des quatre coins du monde font chavirer le public. Les gradins sont pleins, la scène en feu.
Mais l’essence même de Tempo Latino reste dans la rue, là où la musique et la danse ne font plus qu’un. J’y ai passé deux heures, de scène en scène, à capter ces instants chaleureux.
Tempo Latino
In Vic-Fezensac, the last weekend of July is never just an ordinary weekend. On Sunday, July 27th, 2025, for the final day of the Tempo Latino festival, the Arènes welcomed some of the biggest names in Latin music but it was the entire town that turned into an open-air dance floor.
For four days, cars give way to the rhythms of salsa, timba, rumba, and bachata. The pavement pulses beneath the dancers’ feet, the walls echo with music, and the party goes strong late into the night.
Here, there is no single stage: dancers take turns stepping in, swapping partners, exchanging knowing smiles. Sometimes, all it takes is a glance for the magic to begin. Everywhere, colorful bodies, flamboyant outfits, and radiant faces light up the streets. People dance in every corner wherever a musician or DJ sends the clave pulsing through the air.
It was beautiful to witness so much shared joy. The laughter and rhythmic movements spoke volumes about the spirit of Tempo Latino: a communion of cultures, generations, and hearts. It's more than just a festival — it’s a breath of life, a celebration of being.
And at nightfall in the Arènes, the paid concerts carry the energy even further. Under the spotlights, artists from around the world set the stage ablaze. The stands are packed, and the atmosphere electric.
But the true essence of Tempo Latino lives in the streets, where music and dance become one. I spent two hours there, wandering from scene to scene, capturing those warm, vibrant moments.