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Manifestation pour les droits des femmes à Guatemala City
Le 8 mars 2025, sous un soleil intense, des milliers de femmes ont défilé dans les rues de Guatemala City pour défendre leurs droits. Organisée par la Coordinadora 8 de Marzo, la marche a débuté au Palais de Justice et s'est achevée sur la Plaza de la Constitución. Militantes, familles de victimes et organisations féministes ont uni leurs voix contre les violences de genre.
Un appel à la justice
Les slogans dénonçaient les féminicides et l'impunité, comme celui scandé avec force : « « Monsieur, madame, ne soyez pas indifférents, on tue des femmes sous les yeux de tout le monde ». La famille de María Fernanda, assassinée en décembre 2024 avec son fils de 10 ans, a brandi une banderole rappelant le droit des femmes à vivre sans peur ni violence.
Mémoire des filles du Hogar Seguro
Huit ans après l’incendie du foyer Virgen de Asunción, où 41 jeunes filles sont mortes enfermées, leur souvenir demeure vif. Des pancartes clamant « Il nous manque 41 » ont souligné la persistance des violences institutionnelles contre les plus vulnérables.
Des inégalités persistantes
Malgré les avancées depuis la Plateforme de Beijing, les femmes restent les premières victimes de la pauvreté, de la discrimination et de l’inefficacité judiciaire. Le Consorcio por los Derechos Sexuales y Reproductivos a dénoncé l’absence de protection pour les femmes et les minorités de genre, dans un pays où l’avortement est toujours interdit.
Un combat qui continue
Plus qu’une commémoration, cette journée a été un acte de résistance collective. Entre slogans, danses et hommages, les manifestantes ont affirmé leur engagement pour une société plus juste. La mobilisation ne s’arrête pas au 8 mars : les Guatémaltèques poursuivent leur lutte pour un avenir dans lequel chaque femme pourra vivre librement et en sécurité.
Women's Rights Protest in Guatemala City
Under the scorching sun, thousands of women marched through the streets of Guatemala City to defend their rights. Organized by the Coordinadora 8 de Marzo, the demonstration began at the Palace of Justice and ended at the Plaza de la Constitución. Activists, victims' families, and feminist organizations joined forces to denounce gender-based violence.
A Call for Justice
Chants echoed through the streets, condemning femicides and impunity, including the powerful slogan: "Sir, madam, do not be indifferent; women are being killed before everyone's eyes." The family of María Fernanda, murdered in December 2024 along with her 10-year-old son, held a banner reaffirming the right of all women to live without fear or violence.
Remembering the Girls of Hogar Seguro
Eight years after the fire at the Virgen de Asunción shelter, where 41 young girls perished while locked inside, their memory remains alive. Protesters carried signs reading "We are missing 41," underscoring the continued institutional violence against the most vulnerable.
Persistent Inequalities
Despite progress since the Beijing Platform for Action, women remain the primary victims of poverty, discrimination, and a weakened justice system. The Consorcio por los Derechos Sexuales y Reproductivos decried the lack of protection for women and gender minorities in a country where abortion remains illegal.
An Ongoing Struggle
More than just a commemoration, this march was an act of collective resistance. Through chants, dances, and tributes, demonstrators reaffirmed their commitment to a more just society. The fight does not end on March 8—Guatemalan women continue their struggle for a future where every woman can live freely and safely.