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Manifestation du 8 mars pour la Journée Internationale des Droits des Femmes à Auch
Le 8 mars 2023, pour la journée de la femme à Auch. Il y avait moins de monde que le 7 mars ( aux alentours de 480 personnes) et aucun élu ne semblait présent ! Vers la fin de la manifestation un chèque symbolique de 5,5 milliards d'euros correspondant selon la CGT aux ressources supplémentaires du régime de retraites si les femmes étaient rémunérées à hauteur des hommes. Ce chèque fictif pointe la différence entre les salaires hommes/femmes. Il a été scotché sur la grille de la préfecture d'Auch pour démontrer que cette somme permettrait de financer la moitié des 12 milliards de déficit évoqués par le gouvernement. Des discours et des chants comme "Debout les femmes", "Antipatriarcat" ou encore "Révolution" ont été scandés par les manifestant(e)s. De nombreuses retraitées étaient bien présentes afin de souligner ces inégalités pour les générations futures. Voilà bien des décennies que les femmes se battent pour leurs droits, qu'elles luttent contre les violences sexistes, qu'elles réclament les mêmes salaires et pourtant elles doivent encore se battre pour obtenir les mêmes droits Homme/Femme...
Pour cette journée symbolique, Ciné 32 a organisé une rencontre-débat à 18h en partenariat avec la ville d'Auch et Amnesty International 32. La diffusion du film Iranien « Juste une nuit » de Ali Asgari a été suivie d'une Visio rencontre avec : Asal Bagheri, chercheuse Iranienne spécialiste des relations homme/femme.
Ce film évoque la problématique de mettre un enfant au monde avant d'être marié et toute les conséquences que ça implique sur les femmes mais aussi sur les hommes en Iran. Ce film est censuré en Iran par le pouvoir en place. Il a pu être été diffusé ailleurs car il a obtenu des aides d'autre pays dont la France.
Les parents de Hengameh Yahyazadeh, Abbas Yahyazadeh et Ati Jafary, ont représenté leur fille, car elle ne pouvait pas venir. Elle est la porte-parole toulousaine du collectif "Soulèvement national iranien". Ils sont réfugiés politiques en France depuis 6 ans. Ils ont dû fuir leur pays suite aux menaces et à la pression Islamique grandissante en Iran.
Demonstration on 8 March for the International Women's Rights Day in Auch
There were fewer people than on 7 March (around 480) and no elected representatives seemed to be present! Towards the end of the demonstration, a symbolic cheque for 5.5 billion euros was presented, which, according to the CGT, corresponded to the additional resources of the pension scheme if women were paid the same as men. This fictitious cheque points to the difference between men's and women's wages. It was taped to the gate of the prefecture of Auch to show that this sum would finance half of the 12 billion deficit mentioned by the government. Speeches and chants such as "Stand up for women", "Antipatriarchy" and "Revolution" were chanted by the demonstrators. Many women pensioners were present to highlight these inequalities for future generations. For decades now, women have been fighting for their rights, fighting against gender-based violence, and demanding the same salaries and yet they still have to fight for the same rights for men and women...
For this symbolic day, Ciné 32 has organized a meeting-debate at 6 pm in partnership with the city of Auch and Amnesty International 32. The screening of the Iranian film "Just a night" by Ali Asgari was followed by a video meeting with: Asal Bagheri, an Iranian researcher specializing in male/female relations.
This film evokes the problem of bringing a child into the world before being married and all the consequences that this implies on women but also on men in Iran. This film is censored in Iran by the government. It was able to be shown elsewhere because it received support from other countries, including France.
Hengameh Yahyazadeh's parents, Abbas Yahyazadeh and Ati Jafary, represented their daughter because she could not come. She is the Toulouse spokesperson for the "Iranian National Uprising" collective. They have been political refugees in France for 6 years. They had to flee their country because of threats and growing Islamic pressure in Iran.