Maison Arret Villepinte
Le parlementaire Jean Francois Coulomme, vice president du groupe prison pour LFI, exerce son droit de visite dans la maison d'arrêt de Villepinte, située dans le département de la Seine-Saint-Denis, qui a été mise en service en 1991. La prison fonctionne sur le mode de la "gestion mixte": elle reçoit les prévenus (détenus en attente de jugement) ainsi que les condamnés dont le reliquat de peine n'excède pas, en principe, un an lors de leur condamnation définitive. La maison d'arrêt comporte un quartier mineur, où de nombreux Mineurs Non Accompagnés (MNA) on été incarcérés, certains s'y sont suicidés. Quatre tentatives de suicide ont eu lieu en quelques jours en octobre 2023 dans l?établissement, et un jeune en est décédé. Des agents de la protection judiciaire de la jeunesse ont cessé le travail collectivement. Ils critiquent les multiples difficultés qu?ils rencontrent pour mener des mesures éducatives.
Construite pour une capacité de 582 détenus, elle en accueille actuellement 1 011. La surpopulation carcérale rend le travail des agents pénitentiaires et la cohabitation entre détenus difficiles. Environ 60 % sont des détenus qui ne sont pas (encore) condamnés, 40 % ont été jugés. En poussant la porte des cellules, le député écoute les doléances des détenus et certains parlent de la surpopulation qui rend les démarches (de santé ou adminstratives) plus longues, plus compliquées. Un détenu évoque aussi la fois où il a dû acccuillir un troisième détenu dans sa cellule de 8m2 en poussant les meubles et posant un matelas à même le sol.
Autre caractéristique de la population carcérale à Villepinte : 40 % sont des étrangers. La surpopulation va de pair avec sous-effectifs de personnel pénitentiaires, la maison d'arrêt de Villepinte emploie 254 personnes, dont 189 surveillants. La profession est en voie de féminisation.
Villepinte Prison
Parliamentarian Jean Francois Coulomme, vice president of the prison group for LFI, exercises his right of visit in the Villepinte remand center, located in the department of Seine-Saint-Denis, which was put into service in 1991. The The prison operates in the mode of ?mixed management?: it receives defendants (detainees awaiting trial) as well as convicts whose remaining sentence does not, in principle, exceed one year at the time of their final conviction. The remand center has a minor section, where many Unaccompanied Minors (UMAs) have been incarcerated, some have committed suicide there. Four suicide attempts took place in a few days in October 2023 in the establishment, and one young person died. Judicial youth protection agents have stopped working collectively. They criticize the multiple difficulties they encounter in carrying out educational measures.