"Ferry Tail" : L'histoire d'une (courte) traversée
Ces vacances estivales ont un goût particulier suite à la pandémie du Covid-19. La plupart des touristes veulent partir, pas très loin, mais partir tout de même. Qui peut les en blâmer ? Personne. Le retour à une vie normale n'est pas pour maintenant, mais on s'en approche délicatement. Le calendrier veut que cela commence par les vacances d'été. Ironie du sort certainement. Une mer calme et un soleil radieux nous feraient presque oublier cette pandémie s'il n'y avait pas les masques et les gestes barrières visibles au premier coup d'oeil. La chaleur, la beauté et la douceur de la Corse nous ont tous appelés, tant pis pour le risque. Fatalement, cette période fait le malheur des uns (les commerçants) mais le bonheur des autres (les vacanciers) : Finis les embouteillages interminables pour partir, finis la désillusion de ne pas poser vos valises dans le logement de vos rêves, finis d'être serré comme des sardines sur la plage, finis la déception de ne pas trouver une table dans LE restaurant que tout le monde vous recommande. Tout ça est terminé, du moins pour une (courte) période. Mais avant de profiter du meilleur de la Corse, il faut y arriver, et le ferry fait partie de ces moyens de transports lents, doux, un avant goût de Dolce Vita. Retour en images sur cette traversée de Marseille à Bastia, bercés par les flots clames d'une Mer Méditerranée appaisée.
"Ferry Tail" : The story of a (short) crossing
These summer holidays have a special flavour following the Covid-19 pandemic. Most tourists want to go, not very far, but go anyway. Who can blame them ? No one can blame them. The return to normal life isn't for now, but we're approaching it delicately. The calendar wants it to start with the summer holidays. Ironically, certainly. A calm sea and bright sunshine would almost make us forget this pandemic if it weren't for the masks and barrier gestures visible at first glance. The warmth, beauty and gentleness of Corsica called us all, so much the worse for the risk. Fatally, this period makes the misfortune of some (shopkeepers) but the happiness of others (holidaymakers): No more endless traffic jams to leave, no more disillusionment not to put your suitcases in the accommodation of your dreams, no more being squeezed like sardines on the beach, no more disappointment not to find a table in THE restaurant that everyone recommends. It's all over, at least for a (short) time. But before enjoying the best of Corsica, you have to get there, and the ferry is one of those slow, gentle means of transport, a foretaste of Dolce Vita. Back in pictures on this crossing from Marseille to Bastia, lulled by the calm waves of a calm Mediterranean Sea.