Solitude confinée
On la cherche, parfois. La plupart du temps, on la fuit. Aujourd'hui, elle se cache derrière les façades des immeubles des villes comme les portails des maisons dans les campagnes. Qu'elle soit forcée ou choisie, la solitude en confinement nous rappelle à la nature de l'être humain. Celle qui nous pousse à nous parler, nous toucher, nous embrasser, nous aimer ou nous haïr. Le virtuel n'a jamais aussi mal remplacé le réel. La vie semble à l'arrêt, les couleurs de ce printemps éteintes. Reste alors à apprendre l'art de la solitude. Cette série en noir et blanc rappelle aussi que l'art est le paroxysme de la solitude. De cette introspection forcée naîtra un bien-être révélateur pour certains, une souffrance destructrice pour d'autres.
Confined loneliness
We look for her sometimes. Most of the time, we run away from her. Today, it hides behind the facades of city buildings like the portals of houses in the countryside. Whether forced or chosen, solitude in confinement reminds us of human nature. It is the nature that pushes us to talk to each other, to touch us, to embrace us, to love us or to hate us. The virtual has never replaced the real so badly. Life seems to have come to a standstill, the colours of this spring extinguished. All that remains is to learn the art of solitude. This black and white series also reminds us that art is the paroxysm of solitude. From this forced introspection will be born a revealing well-being for some, a destructive suffering for others.