LA GRAINE AU POING
(Travaille en cours)
En 2019, Juliette et Sylvain s'installent dans le bocage normand dans le petit village de Bréel. Ils décident de changer radicalement de carrière et de cadre de vie, laissant derrière eux leur ancienne vie d'urbains, elle réalisatrice, lui musicien.
Animés par des convictions communes, c'est pendant le confinement dû au Covid que leur envie de repenser un tout autre monde a commencé à germer.
C'est ainsi que l'idée de la « Ferme sans nom » est née.
Juliette et Sylvain se définissent comme Paysans-semenciers travaillant sur sol vivant et
pour eux, le simple fait d'avoir son propre potager relève du militantisme. Mais leurs convictions ne s'arrêtent pas à de simples revendications, ils veulent susciter une prise de conscience et de l'engagement aussi fort que la leur, et c'est par la « graine » que ce chemin de pensée puise toute sa force. Car au lieu de vendre leur récolte qui ne sera au final que consommée, la graine, elle, demande de l'implication, d'être dans une démarche de réflexion quant à notre mode de consommation actuelle.
La graine comme vecteur, le potager comme acte militant, c'est ce que ce jeune couple de paysan s'efforce de transmettre, en dépit des obstacles qu'ils rencontrent,
dans le but de polliniser les consciences.
THE SEED IN THE FIST
(Work in progress)
In 2019, Juliette and Sylvain move to the small village of Bréel in the Normandy bocage. They have decided to make a radical career and lifestyle change, leaving behind their former lives as urbanites, she a film-maker, he a musician.
Driven by shared convictions, it was during the confinement caused by Covid that their desire to rethink a completely different world began to germinate.
That's how the idea of the "Farm with no name" came about.
Juliette and Sylvain describe themselves as farmer-seed growers working on living soil and for them, the simple fact of having their own kitchen garden is a form of militancy. But their convictions don't stop at simple demands, they want to raise awareness and commitment just as strongly as their own, and it's through the 'seed' that this way of thinking draws all its strength. Instead of selling their harvest, which will only be consumed in the end, the seed requires involvement and reflection on our current consumption patterns.
The seed as a vector, the vegetable garden as a militant act, is what this young farming couple are trying to pass on, despite the obstacles they face, with the aim of pollinating people's consciences.