Le passe sanitaire et l'obligation vaccinale refusés par une partie des soignants martiniquais
Depuis l'application du passe sanitaire dans les établissements de santé le 11 octobre dernier, la contestation, en particulier des personnels de santé du Centre Hospitalier Universitaire de Martinique, contre l'obligation vaccinale des soignants s'est renforcée.
Après les contrôles pédagogiques des premiers jours, la direction de l'hôpital a appliqué la loi et des contrôles du passe ont été mis en place à l'entrée de l'établissement ce qui a entraîné des affrontements entre les manifestants et les forces de l?ordre.
La direction du CHUM avait assigné en référé les syndicats le 14 octobre. Lundi 18 octobre le tribunal judiciaire de Fort-de-France rendait sa décision : les syndicats ont eu l'ordre de libérer l'accès au CHU avec une astreinte de 500 euros par jour s'ils en venaient à ne pas le respecter. Ces derniers ont déposé parallèlement un recours en excès de pouvoir auprès du tribunal administratif, qui devra prochainement rendre sa décision.
Tandis que la mobilisation se poursuit, et que plusieurs centaines de salariés ont exercé leur droit de retrait, la direction de l'hôpital en attente d'une médiation, a décidé d'aménager provisoirement le contrôle du passe sanitaire pour son personnel. Elle annonçait le 18 octobre que tous les salariés pourraient « entrer dans leur service quelle que soit leur situation au regard du pass sanitaire » et invité le personnel non vacciné à se faire tester et assurant que des contrôles seront organisés et que « les agents éventuellement concernés seront invités à se rendre à la DRH ». La direction a par ailleurs rappelé que la vaccination était obligatoire pour le personnel soignant à compter du 24 octobre pour la première dose et du 14 novembre pour la seconde.
Les mouvements de soutien aux soignants toujours mobilisés (motards, pompes funèbres, pompiers...) se multiplient, les avocats de l'intersyndicale de la santé ont déposé plainte contre X pour dénoncer la gestion de la crise sanitaire en Martinique. Les chefs d'accusation sont les suivants : abstention volontaire de prendre les mesures visant à combattre un sinistre, violences involontaires, et mis en danger délibéré de la vie d'autrui.
L'intersyndicale de la santé a appelé à une grève générale à partir du 25 octobre, date à laquelle plus de mille personnes, majoritairement des professionnels de la santé, se sont rassemblées pour marcher dans les rues de Fort-de-France en protestation au pass sanitaire et l?obligation vaccinale.
The health pass and the vaccination obligation refused by a part of Martinique's health workers
Since the application of the health pass in health establishments on October 11, the protest, in particular by health personnel at the University Hospital Center of Martinique, against the mandatory vaccination of caregivers has grown stronger.
After the educational controls of the first days, the hospital management applied the law and pass controls were set up at the entrance of the establishment, which led to confrontations between the demonstrators and the police.
The management of the CHUM had summoned the unions on October 14. On Monday, October 18, the Fort-de-France judicial court handed down its decision: the unions were ordered to free access to the CHU with a fine of 500 euros per day if they failed to comply. At the same time, the unions have lodged an appeal for excess of power with the administrative court, which will have to give its decision soon.
While the mobilization continues, and several hundred employees have exercised their right of withdrawal, the management of the hospital, while awaiting mediation, has decided to temporarily adjust the control of the health pass for its staff. It announced on October 18 that all employees could "enter their department regardless of their situation with regard to the health pass" and invited unvaccinated staff to be tested, assuring that controls will be organized and that "any staff members concerned will be invited to go to the HR department". The management has since reminded that the vaccination was mandatory for health care personnel from October 24 for the first dose and November 14 for the second.
The movements of support for the care workers still mobilized (bikers, undertakers, firefighters, ...) are multiplying, the lawyers of the health inter-union have filed a compla
The intersyndicale of health called for a general mobilization on October 25, 2021 to protest against the implementation of the health pass and mandatory vaccination of health workers.
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