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Hôpital en danger
Dans le cadre d'un mouvement départemental, et suite à une suppression de poste dans le service de médecine interne (service qui accueillait les malades du Covid), une intersyndicale regroupant la CGT, FO, CFDT, CFE-CGC mobilise les soignants, dans le cadre d'une grève illimitée depuis le 14 septembre. Le poste supprimé était financé par les accords Segur. En conséquence, le ménage n'est plus effectué dans ce service la nuit. L'équipe est depuis en grande souffrance, avec 4 démissions de personnels.
Les syndicats dénoncent la gestion dite méprisante de la direction d'établissement, ainsi que la responsabilité de l'état.
Le dialogue social est également mis à mal depuis le départ du mouvement de grève, sans réaction de la direction qui n'a reçu qu'une seule fois les grévistes et syndicats. Le discours est méprisant et ne fait montre d'aucune reconnaissance vis à vis des personnels. Des fermetures de lits ont eu lieu pendant l'été, et malgré la régulation sur les urgences, aucun remerciement n'a été donné aux équipes.
Il est craint que la situation génère une conséquence de médecine à deux vitesses, au détriment des usagers, puis des soignants, ce qui semble être déjà le cas.
Hospital in danger
As part of a department-wide strike, and following the loss of a post in the internal medicine department (which used to treat Covid patients), an inter-union group comprising the CGT, FO, CFDT and CFE-CGC has been mobilising healthcare workers in an indefinite strike since 14 September. The job cuts were financed by the Segur agreements. As a result, cleaning is no longer carried out on this ward at night. The team has been in great distress ever since, with 4 staff resignations.
The unions are denouncing the so-called contemptuous management of the establishment, as well as the responsibility of the state.
Social dialogue has also been undermined since the start of the strike, with no reaction from management, which has only received the strikers and unions once. Management's attitude is contemptuous and shows no recognition for the staff. Beds were closed during the summer, and despite the regulation of emergency services, no thanks were given to the teams.
It is feared that the situation will result in a two-tier medical system, to the detriment of users and then of carers, which already seems to be the case.