Le village de l'aurore
Le village voit le jour en 1980, au Bengale indien, afin d'accueillir des familles hindoues chassées du Bangladesh, récemment créé, par la guerre civile. Son fondateur, Gopal Chandra Chakravorty, dans le sillage de la non violence du mahatma Gandhi, rêve d'organiser une société nouvelle.
Dans chaque oeuvre mais plus encore dans l' étonnante unité artistique de leur chorus, Elodie Guignard laisse percevoir sans discours la coexistence, étonnante pour nous, d' une réussite déjà sereine avec une encore immense précarité.
Si la guerre est finie, l'altérité face aux villages voisins demeure tendue , le village subit régulièrement de graves inondations, et la mort de Gopal vient d'ôter au village sa tutélaire protection. Tout cela n'empêche pas, autour de l'ashram, la diffusion d'une philosophie tolérante, la mise en oeuvre patiente d'une agriculture efficace, la contagion des joies et des fêtes partagées.
Autre troublant paradoxe, les photographies révèlent des hommes, des femmes, des adultes et des enfants extrêmement présents en tant qu'individus dans une communauté pourtant très constituée.
Le village de l'aurore
Le village voit le jour en 1980, au Bengale indien, afin d'accueillir des familles hindoues chassées du Bangladesh, récemment créé, par la guerre civile. Son fondateur, Gopal Chandra Chakravorty, dans le sillage de la non violence du mahatma Gandhi, rêve d'organiser une société nouvelle.
Dans chaque oeuvre mais plus encore dans l' étonnante unité artistique de leur chorus, Elodie Guignard laisse percevoir sans discours la coexistence, étonnante pour nous, d' une réussite déjà sereine avec une encore immense précarité.
Si la guerre est finie, l'altérité face aux villages voisins demeure tendue , le village subit régulièrement de graves inondations, et la mort de Gopal vient d'ôter au village sa tutélaire protection. Tout cela n'empêche pas, autour de l'ashram, la diffusion d'une philosophie tolérante, la mise en oeuvre patiente d'une agriculture efficace, la contagion des joies et des fêtes partagées.
Autre troublant paradoxe, les photographies révèlent des hommes, des femmes, des adultes et des enfants extrêmement présents en tant qu'individus dans une communauté pourtant très constituée.