BABETTE OU LA GRAVITE DE L'ENFANCE
La mort s'invite dans l'enfance, fait partie de l'enfance, au même titre que la vie. Elle a toujours été là: dans basculement entre l'intérieur et l'exterieur au moment -même de la naissance, dans la fourmi écrasée d'un doigt potelé. Babette le sait. La mort de l'oiseau, la mort des fleurs, la mort de son oncle adoré. C'est une enfant, et elle sait mieux que les adultes. Parce qu'elle collectionne les questions sans les juger et trouve les réponses dans la nature. Parce qu'elle ne fuit pas.
Babette or the seriousness of childhood
Death invites itself into childhood, is part of childhood. It has always been there: in the tipping point between the inside and the outside at the very moment of birth, in the crushed ant of a chubby finger. Babette knows it. The death of the bird, the death of the flowers, the death of her beloved uncle. She is a child, and she knows better than the adults. Because she collects questions without judging them and finds the answers in nature. Because she does not run away.