Cuba en transition
Depuis la chute de l'URSS, Cuba subit une pression économique sans précédent. Près de 30 ans après la "période spéciale" et toujours sous embargo américain, le régime finissant des Castro n'a de choix que de se plier peu à peu à l'économie de marché. Malgré un virage réussi vers le tourisme de masse, l'économie cubaine demeure étouffée.
En 2011, ce sont près de 500,000 emplois d'état qui ont été supprimés, et Raúl Castro a dû accompagner cette mesure d'un assouplissement idéologique inédit, soit l'autorisation de faire commerce à des fins privées. Depuis, on assiste sur l'île à des changements palpables, et les premiers signes de l'avénement d'une classe moyenne sont de plus en plus évidents.
À cela s'ajoute un élément essentiel: l'ouverture à Internet. Un Internet non-censuré auquel la population commence à avoir accès grâce à des cartes vendues quelques pesos, et qui permettent de se connecter, dans la rue, aux hotspots qui se multiplient dans les villes et sur lesquels se rue la jeunesse cubaine. Une jeunesse pleine d'envies de renouveau, qui adopte plus que jamais les codes de l'occident, et qui semble confirmer qu'elle ne sauvera pas la révolution des Castro.
Mobilité, Internet, grandes marques, produits de luxe et influence occidentale: la transformation à Cuba est amorcée.
À suivre!
Cuba in transition
Since the fall of the USSR, Cuba has been under unprecedented economic pressure. Nearly 30 years after the "special period" and still under US embargo, the Castro's final regime has no choice but to gradually bend to the market economy. Despite a successful shift to mass tourism, the Cuban economy remains stifled.
In 2011, nearly 500,000 state jobs were cut, and Raúl Castro had to accompany this measure with an unprecedented ideological easing, namely the authorization to trade for private purposes. Since then, the island has witnessed palpable changes, and the first signs of a middle-class coming are more and more evident.
Added to this is an essential element: openness to the Internet. An uncensored Internet to which the population begins to have access thanks to cards sold a few pesos, and which makes it possible to connect, in the street, with the hotspots which are multiplied in the cities and on which the Cuban youth is rushing. A youth full of desire for renewal, which adopts more than ever the codes of the West, and which seems to confirm that it will not save the Castro revolution.
Mobility, Internet, big brands, luxury goods and Western influence: the transformation in Cuba is underway.