DÉPERDITION
Tout paysage est le miroir de nous-mêmes. Nous le percevons de façons très diverses : selon le point de vue, l'échelle, le moment. Sans même nous en rendre compte, nous y appliquons nos filtres, nos interprétations, nos symbolisations et nos sensibilités. Il devient alors l'extra-ordinaire qui s'interpose entre la réalité et notre perception de cette réalité.
Cette série questionne la dimension subjective de notre relation au paysage. Entre réalité et représentation mentale, le paysage n'existe qu'à travers le récit que l'on fait de lui.
WASTAGE
Every landscape is the mirror of ourselves. We perceive it in very different ways: according to the point of view, the scale, the moment. Without even realizing it, we apply our filters, our interpretations, our symbolisations and our sensibilities. It then becomes the extra-ordinary which interposes itself between reality and our perception of this reality.
Far from "postcard" representations, this series questions the subjective dimension of our relationship to the landscape. Between reality that exists outside of us and mental representation aestheticized by our eyes, the landscape exists only through the story that we make of it.