Un peu d'eau claire et des peupliers à perte de vue
France. Seine Saint-Denis (2020).
Projet photographique pour le département de la Seine-St-Denis dans le cadre de la bourse Territoire(s) initiée par la MC93 de Bobigny et le InSeine Saint Denis : montrer une vision poétique du territoire, s attarder sur les périphéries, révéler le rapport singulier des habitants avec une nature organique et discrète, évoquer la mutation du 93 au rythme d une déambulation et des rencontres fortuites.
« Le 93 brille dans les yeux de ses contemporains pour ses extremes. A contrepied de cette vision, Chau Cuong Le s est glisse dans les plis d une contree dont il nous revele les reliefs avec delicatesse. Il choisit le rythme lent de la marche pour prendre le pouls du territoire. A rebours de l instant decisif, il pose sur ce territoire un regard meditatif, comme a la recherche d une cosmogonie du changement qui le caracterise, mouvement perpetuel et imperceptible a la fois.
Au gres de ses deambulations, il croise l etreinte d un tronc centenaire, un homme-arbre fierement enracine ou encore ces jeunes filles plaisantant dans un pre... Autant d herbes folles jaillissent des failles du beton pour le faire palpiter au rythme des vivants ». (Raphaele Bertho, commissaire d'exposition)
A LITTLE CLEAR WATER AND POPLARS AS FAR AS THE EYE CAN SEE
France. Seine Saint-Denis (2020).
Photographic project for the department of Seine-St-Denis within the framework of the grant Territoire(s) initiated by the MC93 of Bobigny and the InSeine Saint Denis : to show a poetic vision of the territory, to linger on the peripheries, to reveal the singular relationship of the inhabitants with an organic and discrete nature, to evoke the mutation of the 93 at the rhythm of a wandering and fortuitous meetings.
" The 93 shines in the eyes of its contemporaries for its extremes. In contrast to this vision, Chau Cuong Lê has slipped into the folds of a land whose reliefs he reveals to us with delicacy. He chooses the slow rhythm of walking to take the pulse of the territory. In contrast to the decisive moment, he poses on this territory a meditative glance, as if in search of a cosmogony of the change which characterizes it, perpetual and imperceptible movement at the same time.
During his wanderings, he comes across the embrace of a hundred-year-old trunk, a tree-man proudly rooted or these young girls joking in a meadow... So many wild grasses spring up from the cracks in the concrete to make it throb with the rhythm of the living". (Raphaële Bertho, exhibition curator)
