Derrière les murs de l'urgence
Dans l'inconscient collectif, les urgences sont une succession de blessés qui vont et viennent dans des couloirs souvent saturés. Les séries et films sur le sujet ont ancré en nous une symbolique bien fictionnelle de ce service pourtant méconnu. J'ai choisi de découdre ces idées reçues en m'immisçant dans la vie des 25 personnes qui composent les 3 équipes de ce service.
Cette unité de soins n'est pas une exception aux difficultés que rencontre le personnels soignant. Les urgences sont une immense machine où l'on passe. Ici, entre 90 et 150 personnes sont admises par jour. On y rentre douloureux, inquiet, en détresse pour ensuite s'énerver contre l'attente et le sentiment d'être oublié par les équipes.
On en ressort ensuite soigné, apaisé, réconforté par des équipes qui déploient tous les moyens pour soulager.
De jour comme de nuit, ce rituel est quotidien, tout au long de l'année, les urgences accueillent les maux de chacun.
Le jour comme la nuit, ces équipes se relayent pour répondre à tous les besoins en soins. Malheureusement ou heureusement, 90% des admissions sont des patients souffrant de faibles douleurs, ne nécessitant pas une prise en charge en urgence. Entre obligation de soins et vrais urgences, ces équipes endossent bien plus qu'un rôle médical.
Entre santé et social, leur passion leur permette d'aider.
Behind the emergency walls
In the collective unconscious, emergencies are a succession of injuries that come and go in often saturated corridors. The series and films on the subject have rooted in us a symbolic and very fictional image of this unknown service. I chose to battle these ideas and immersed myself in the lives of the 25 people of this service.
This unit is not an exception to the difficulties the nursing staff are facing. Emergencies are an immense machine where you pass. Here, between 90 and 150 people are admitted per day. They come in with pain, anxiety, in distressed and then get upset against the expectation and the feeling of being forgotten by the teams. Then they come out cured, peaceful, comforted by teams that deploy all the way to relieve.
Day or night, this ritual is daily. Throughout the year, emergencies welcome the pain of each of us.
Day or night, these teams take turns to answer to all care needs. Unfortunately or fortunately, 90% of admissions are patients with mild pain, not requiring urgent care. Between duty of care and real emergencies, the teams endorse much than a medical role. Between health and social, their passion allows them to help.