Le Chant du Bosphore
Handmade... est le terme anglais qui caractérise le mieux les cymbales turques, mais aussi le mot que l'on entend le plus dans les ateliers. A Istanbul la fabrication à la main est une marque de fabrique.
Si la cymbale est née il a environ 5000 ans en Mésopotamie, la cymbale qui est communément utilisée dans les musiques actuelles est d'origine turque. Créée par des artisans fondeurs arméniens avec l'autorisation des Sultans, pour équiper l'armée ottomane. Au début du 20ème siècle elle intègre le « drumset ». Les artisans turcs ont depuis gardé un savoir-faire reconnu. Cette communauté est répartie à Istanbul dans 5 ateliers. Quatre ont accepté que l'on suive la fabrication. Trois sont des marques très connues : Istanbul Mehmet, Istanbul Agop et Bosphorus. Les
ateliers sont plutôt rustiques, et le rythme de travail plutôt rapide. Le métal chauffé a besoin d'être manipulé, martelé, laminé avec rapidité. Ces fabriques « artisanales » vendent dans le monde entier. Elles doivent malgré tout produire en quantité importante.
L'idée d'aller photographier les artisans fabriquant des cymbales est née en collaboration avec le percussionniste Mathias Pontevia. Une bourse du Conseil Régional d'Aquitaine a permis de financer voyage et séjour.
Le Chant du Bosphore
Handmade... est le terme anglais qui caractérise le mieux les cymbales turques, mais aussi le mot que l'on entend le plus dans les ateliers. A Istanbul la fabrication à la main est une marque de fabrique.
Si la cymbale est née il a environ 5000 ans en Mésopotamie, la cymbale qui est communément utilisée dans les musiques actuelles est d'origine turque. Créée par des artisans fondeurs arméniens avec l'autorisation des Sultans, pour équiper l'armée ottomane. Au début du 20ème siècle elle intègre le « drumset ». Les artisans turcs ont depuis gardé un savoir-faire reconnu. Cette communauté est répartie à Istanbul dans 5 ateliers. Quatre ont accepté que l'on suive la fabrication. Trois sont des marques très connues : Istanbul Mehmet, Istanbul Agop et Bosphorus. Les
ateliers sont plutôt rustiques, et le rythme de travail plutôt rapide. Le métal chauffé a besoin d'être manipulé, martelé, laminé avec rapidité. Ces fabriques « artisanales » vendent dans le monde entier. Elles doivent malgré tout produire en quantité importante.
L'idée d'aller photographier les artisans fabriquant des cymbales est née en collaboration avec le percussionniste Mathias Pontevia. Une bourse du Conseil Régional d'Aquitaine a permis de financer voyage et séjour.