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Podemos_work in progress
PODEMOS (Nous pouvons) est un OVNI dans le paysage politique Espagnol. En l'espace de quelques mois ce professeur en sciences politiques de 35 ans, Pablo Iglesias réussi à réunir autour de lui un groupe d'enseignants et de citoyens, clairement affiliés à une gauche anticapitaliste radicale, pour créer en mars 2014 l'un des premiers partis politique espagnols constitué uniquement de citoyens. Héritiers du mouvement des indignés de 2011 et de la lutte anticapitaliste, ils avaient un objectif immédiat de présenter une liste aux élections européennes. Ils ont ainsi obtenu 5 sièges comme eurodéputés et se sont ainsi propulsé 4e force politique en Espagne. Un sondage récent dans le cadre d'élections anticipées, publié dans le quotidien El Pais, le donne pour la première fois en tête devant tous les partis traditionnels (PP et PSOE) avec 27,7% des intentions de votes.
L'Espagne souffre et les espagnols, usés par l'austérité, le cynisme et la corruption de sa classe politique, se tournent naturellement vers ce parti de contestation qui incarne le changement. Son idéologie d'extrême gauche, prônant la démocratie participative, trouve un écho auprès de catégories sociales aussi variées qu'intergénérationnelles, rassemblant la classe ouvrière historiquement de gauche avec des enseignants, des intellectuelles, de petits et moyens entrepreneurs, des agriculteurs, des gens du spectacle ; bref un électorat très hétéroclite. En six mois, plus de 250 000 adhérents ont été revendiqués.
Face à ce succès spectaculaire, la classe dirigeante espagnole prend peur et dénonce un parti aux idées rances et d'un autre temps ; agitant ainsi le spectre du populisme. Mais quoiqu'il en soit Podemos rassemble et trouve de nombreux soutiens en Europe dont le grec Alexis Tsipras ou encore Jean-Luc Mélenchon. Sans parler de ces partenaires latino-américains comme le Venezuela ou la Bolivie, desquels Podemos revendique ouvertement un héritage.
Le 15 Novembre dernier avait lieu au théâtre Apolo de Madrid, les résultats des votes de l'assemblée générale de Podemos, confirmant Pablo Iglesias comme secrétaire général du parti. Ce dernier affirma : « Podemos est le résultat de l?échec du régime, une réponse à la classe politique vieillissante qui ne voulait rien changé. »
Podemos_work in progress
PODEMOS (Nous pouvons) est un OVNI dans le paysage politique Espagnol. En l'espace de quelques mois ce professeur en sciences politiques de 35 ans, Pablo Iglesias réussi à réunir autour de lui un groupe d'enseignants et de citoyens, clairement affiliés à une gauche anticapitaliste radicale, pour créer en mars 2014 l'un des premiers partis politique espagnols constitué uniquement de citoyens. Héritiers du mouvement des indignés de 2011 et de la lutte anticapitaliste, ils avaient un objectif immédiat de présenter une liste aux élections européennes. Ils ont ainsi obtenu 5 sièges comme eurodéputés et se sont ainsi propulsé 4e force politique en Espagne. Un sondage récent dans le cadre d'élections anticipées, publié dans le quotidien El Pais, le donne pour la première fois en tête devant tous les partis traditionnels (PP et PSOE) avec 27,7% des intentions de votes.
L'Espagne souffre et les espagnols, usés par l'austérité, le cynisme et la corruption de sa classe politique, se tournent naturellement vers ce parti de contestation qui incarne le changement. Son idéologie d'extrême gauche, prônant la démocratie participative, trouve un écho auprès de catégories sociales aussi variées qu'intergénérationnelles, rassemblant la classe ouvrière historiquement de gauche avec des enseignants, des intellectuelles, de petits et moyens entrepreneurs, des agriculteurs, des gens du spectacle ; bref un électorat très hétéroclite. En six mois, plus de 250 000 adhérents ont été revendiqués.
Face à ce succès spectaculaire, la classe dirigeante espagnole prend peur et dénonce un parti aux idées rances et d'un autre temps ; agitant ainsi le spectre du populisme. Mais quoiqu'il en soit Podemos rassemble et trouve de nombreux soutiens en Europe dont le grec Alexis Tsipras ou encore Jean-Luc Mélenchon. Sans parler de ces partenaires latino-américains comme le Venezuela ou la Bolivie, desquels Podemos revendique ouvertement un héritage.
Le 15 Novembre dernier avait lieu au théâtre Apolo de Madrid, les résultats des votes de l'assemblée générale de Podemos, confirmant Pablo Iglesias comme secrétaire général du parti. Ce dernier affirma : « Podemos est le résultat de l?échec du régime, une réponse à la classe politique vieillissante qui ne voulait rien changé. »