Endémique I - La forêt en alerte rouge
ENDEMIQUE, adj. Se dit des espèces vivantes propres à un territoire bien délimité. Sens figuré : Se dit d’une maladie qui sévit constamment dans un pays, un milieu. Ce double sens propose une immersion dans la forêt réunionnaise, à travers les liens entretenus avec les hommes et les femmes de son territoire.
Au cœur de l’océan Indien, l’âme millénaire de la forêt réunionnaise s’éteint en silence. 360 ans après l’arrivée de l’Homme, 41% de la flore vasculaire de l’île est aujourd’hui menacée d’extinction. Soit 11 points de plus qu’en 2010 d’après le dernier rapport de l’Union internationale pour la conservation de la nature. Ici ce ne sont pas des multinationales qui raclent ses fonds marins ou qui rasent ses forêts. La menace vient de l’installation humaine, et de l’invasion de plantes exotiques qualifiées « d’envahissantes » qui étouffent et ravagent les Espaces Naturels Sensibles.
Considéré comme l’un des hotspots de la biodiversité mondiale les plus préservés au monde, La Réunion abrite des essences qui n’existent nulle part ailleurs. Près de 40% des espèces ne sont présentes que dans l’archipel des Mascareignes (La Réunion, Maurice, Rodrigues) et 24 % sont même strictement endémiques de l’île.
Conscients de la richesse de ce patrimoine et de sa dégradation, des femmes et des hommes, associés ou non aux structures institutionnelles de l’île, refusent la fatalité et se battent pour le sauvegarder. Ils s’extasient devant la beauté, étudient scrupuleusement l’organisation de cette vie, arrachent celles qui étouffent leurs congénères, replantent la flore locale et surveillent inlassablement les quelques hectares qui pourront être sauvés.
2024
Endemic I - The forest on red alert
ENDEMIQUE, adj. Se dit des espèces vivantes propres à un territoire bien délimité. Sens figuré : Se dit d’une maladie qui sévit constamment dans un pays, un milieu. Ce double sens propose une immersion dans la forêt réunionnaise, à travers les liens entretenus avec les hommes et les femmes de son territoire.
Au cœur de l’océan Indien, l’âme millénaire de la forêt réunionnaise s’éteint en silence. 360 ans après l’arrivée de l’Homme, 41% de la flore vasculaire de l’île est aujourd’hui menacée d’extinction. Soit 11 points de plus qu’en 2010 d’après le dernier rapport de l’Union internationale pour la conservation de la nature. Ici ce ne sont pas des multinationales qui raclent ses fonds marins ou qui rasent ses forêts. La menace vient de l’installation humaine, et de l’invasion de plantes exotiques qualifiées « d’envahissantes » qui étouffent et ravagent les Espaces Naturels Sensibles.
Considéré comme l’un des hotspots de la biodiversité mondiale les plus préservés au monde, La Réunion abrite des essences qui n’existent nulle part ailleurs. Près de 40% des espèces ne sont présentes que dans l’archipel des Mascareignes (La Réunion, Maurice, Rodrigues) et 24 % sont même strictement endémiques de l’île.
Conscients de la richesse de ce patrimoine et de sa dégradation, des femmes et des hommes, associés ou non aux structures institutionnelles de l’île, refusent la fatalité et se battent pour le sauvegarder. Ils s’extasient devant la beauté, étudient scrupuleusement l’organisation de cette vie, arrachent celles qui étouffent leurs congénères, replantent la flore locale et surveillent inlassablement les quelques hectares qui pourront être sauvés.
2024