Joue la comme Beckham !
Rien n'a changé depuis "Joue la comme Beckham".
Pour les femmes qui veulent être footballeuses, les obstacles sont nombreux.
Les Aiglonnes de Fontainebleau le savent.
Acharnées, elles sont néanmoins parvenues à monter une équipe, coachée par un homme, David Lévine, qui dit avoir découvert le vrai sens du mot "féminisme" en devenant leur entraîneur.
Mais les Aiglonnes ont un mental d'acier, une envie qui balaie tout, et, par dessus tout, un vrai esprit d'équipe.
La capitaine est une senior, qui vient aux matchs avec son fils de 5 ans.
Avant le jeu, entre les mi-temps, elle vérifie qu'il n'a pas faim, pas froid, pas sommeil. Elle l'attrape, l'embrasse, joue avec lui.
Les autres filles de l'équipe aussi.
Quels que soient les obstacles, les Aiglonnes les affrontent ensemble, et ne sont pas du genre à renoncer.
Jouer dans un froid polaire, laver elles mêmes les maillots, se battre pour avoir accès à un terrain pour s'entraîner.
Sans relâche, elles se battent pour avoir accès aux mêmes droits que les équipes masculines de la région.
Elles leur donnent d'ailleurs une belle leçon : parties de rien, aidées en rien, elles sont aujourd'hui classées en régionale 2. Et, surtout, leur présence et leur investissement a permis de ne pas fermer l'offre de la pratique du football féminin dans la région pour les plus jeunes qui voudraient les rejoindre.
Fortes et fières, les Aiglonnes ne sont qu'au début de leur route.
Qui les mènera haut et loin, sans aucun doute.
Bend it like Beckham !
Nothing has changed since ‘Play it like Beckham’.
For women who want to be footballers, there are many obstacles.
The Aiglonnes from Fontainebleau know this.
Nevertheless, they have managed to put together a team, coached by a man, David Lévine, who says he discovered the true meaning of the word ‘feminism’ when he became their coach.
But the Aiglonnes have a mentality of steel, a desire that sweeps everything aside, and, above all, a real team spirit.
The captain is a senior citizen, who comes to the matches with her 5-year-old son.
Before the game, between halves, she checks that he's not hungry, cold or sleepy. She grabs him, kisses him, plays with him.
The other girls in the team do too.
Whatever the obstacles, the Aiglonnes face them together, and they're not the type to give up.
Playing in the freezing cold, washing their own shirts, fighting for access to a training pitch.
They fight relentlessly for the same rights as the region's men's teams.
And they have taught them a valuable lesson: starting from nothing, with no help whatsoever, they are now ranked in Regional 2. Above all, their presence and commitment have ensured that women's football in the region remains open to younger players who would like to join them.
Strong and proud, the Aiglonnes are only at the beginning of their journey.
A road that will undoubtedly take them far and wide.