Dans l'atelier du peintre Robin Goldring
Ils sont souvent un peu secrets. Sauvages. Presque isolés.
Ils travaillent solitaires dans des lieux sans accès.
Protégés du "vrai monde" pour pouvoir mieux créer.
Les artistes sont des êtres qui aiment vivre cachés.
L'occasion de connaître l'envers de leur décor n'en est que plus précieuse.
Dimanche 13 octobre 2024, la Ville de Montreuil organisait une nouvelle édition des Portes Ouvertes des Ateliers d'Artistes de la ville.
L'occasion de pousser quelques portes, et de découvrir l'atelier lumineux du peintre Robin Goldring.
Partout, des étagères emplies de livres d'arts, d'oeuvres, de carnets.
Au milieu, dans la lumière douce du début d'après midi, une table couverte de traces de peinture. prête à accueillir une recherche. Ou un café.
Aux murs, plusieurs de ses toiles accrochées.
Ses couleurs sont terriennes. Brun, ocre, moka.
Ses sujets souvent humains. Parfois nus. Toujours flous.
Pour tenter de comprendre, de percevoir ou de cerner, j'ose lui demander de prendre son portrait.
Il refuse, amusé.
Il les a déjà faits. Ces deux autoportraits qu'il me montre en souriant, et dans lesquels c'est vrai, j'avoue qu'on le reconnaît.
En souriant à mon tour, j'insiste et négocie.
J'obtiendrai un profil.
Marquer les lignes d'un visage, c'est l'oeuvre de l'artiste.
Je n'ai que ses contours et une simple promesse : il posera, un jour, si je reviens ...
Peut être l'an prochain qui sait ?
In Robin Goldring's artist studio
They are often a little secretive. Wild. Almost isolated.
They work alone in places without access.
Protected from the ‘real world’ so that they can create more effectively.
Artists like to live in hiding.
The opportunity to get to know them behind the scenes is all the more precious.
On Sunday 13 October 2024, the City of Montreuil organised another Open House for the city's artists' studios.
It was an opportunity to push open a few doors and discover the luminous studio of painter Robin Goldring.
Everywhere, shelves filled with art books, works and notebooks.
In the middle, in the soft light of the early afternoon, a table covered in traces of paint, ready for research. Or a coffee.
On the walls, several of her paintings hang.
His colours are earthy. Brown, ochre, mocha.
Her subjects often human. Sometimes naked. Always blurred.
In an attempt to understand, to perceive or to define, I dare to ask him to take his portrait.
He refuses, amused.
He's already done them. These two self-portraits that he shows me, smiling, and in which it's true, I admit, I recognise him.
Smiling back, I insist and negotiate.
I'll get a profile.
Marking the lines of a face is the work of the artist.
All I have are the outlines and a simple promise: one day, if I come back, he'll pose...
Maybe next year, who knows ?