"Ce ne sont pas des monstres, ce sont des hommes"
Depuis l'ouverture du procès Pelicot à Mazan le 2 septembre 2024, la société n'en finit pas de découvrir l'horreur des viols subis par Gisèle Pelicot, droguée et prostituée par son mari durant plus de 10 ans.
Une cinquantaine d'hommes, de "Monsieur tout le monde", doit également répondre aux accusations de viols sur la victime. Cette sidérante normalité des profils interpelle.
Les associations de défense des droits des femmes, les activistes féministes, les "Madame tout le monde", ont appelé à descendre dans la rue ce samedi 14 septembre en soutien à Gisèle Pelicot. Et au-delà, pour alerter sur l'urgence de se confronter à une société en déni sur le sujet de la culture du viol.
Place de la République, de très nombreuses femmes et associations féministes ont scandé des slogans et pris la parole pour réclamer une action gouvernementale et des mesures de protection des femmes.
They are not monsters, they are men
Since the Pelicot trial opened in Mazan on 2 September 2024, society has continued to discover the horror of the rapes suffered by Gisèle Pelicot, who was drugged and prostituted by her husband for more than 10 years.
Fifty or so men, including ‘ordinary people’, are also facing charges of rape against the victim. The staggering normality of the profiles is striking.
Women's rights groups, feminist activists and ‘Madame tout le monde’ have called for people to take to the streets this Saturday 14 September in support of Gisèle Pelicot. And beyond that, to warn of the urgent need to confront a society in denial on the subject of rape culture.
In Place de la République, a large number of women and feminist associations chanted slogans and took the floor to demand government action and measures to protect women.