La mélancolie du vapur
Ils s'appellent Sehit Adem Yavuz, Aydin Güler ou encore pour le plus vieux d'entre eux Pasabahçe et relient quotidiennement deux continents en transportant de la rive européenne à la rive asiatique des milliers de personnes chaque jour. A Istanbul, leur silhouette d'acier et leurs longues traînées de fumée noire font partie du paysage culturel.
Malgré la construction d'un troisième pont et la mise en service de la ligne de métro Marmaray qui passe sous le Bosphore, les stambouliote restent attachés à la tranquillité de ces ferris qui il n'y a pas si longtemps de cela restaient le seul moyen de relier les deux parties de la ville. Entre l'Asie et l'Europe, la méditerranée et la mer noire, un thé entre les mains, bercé par le ronronnement des moteurs, la traversée nous offre un moment de répit face au vacarme d'une ville monde de prêt de vingt million d'habitant.
Homme d'affaire accoudé à la fenêtre, étudiant le regard au loin, vendeur ambulant fatigué, machiniste au coeur des entrailles ou capitaine dans sa tour de contrôle, la mélancolie du vapur trouve sa place chez chacun d'eux. Profondément intime, elle relie chaque stambouliote à leur ville qu'ils contemplent durant la traversé.
Dans quelques années pourtant, la marche forcée que prend l'urbanisation de la ville, pourrait faire disparaître ces grands bateaux aux couleurs vertes, jaune et rouges si familières. Déjà au nom de l'efficacité de nouveaux bateaux ont fait leur apparition, plus pratiques avec une ouverture à l'avant et à l'arrière, moins de temps entre les traversées mais aussi moins de rêve.
Avant que le troisième pont de soit fini et que d'autres transports ne remplacent les vapurs, ces photos témoignent des instants suspendus dans une ville monde à l'urbanisation galopante.
La mélancolie du vapur
Ils s'appellent Sehit Adem Yavuz, Aydin Güler ou encore pour le plus vieux d'entre eux Pasabahçe et relient quotidiennement deux continents en transportant de la rive européenne à la rive asiatique des milliers de personnes chaque jour. A Istanbul, leur silhouette d'acier et leurs longues traînées de fumée noire font partie du paysage culturel.
Malgré la construction d'un troisième pont et la mise en service de la ligne de métro Marmaray qui passe sous le Bosphore, les stambouliote restent attachés à la tranquillité de ces ferris qui il n'y a pas si longtemps de cela restaient le seul moyen de relier les deux parties de la ville. Entre l'Asie et l'Europe, la méditerranée et la mer noire, un thé entre les mains, bercé par le ronronnement des moteurs, la traversée nous offre un moment de répit face au vacarme d'une ville monde de prêt de vingt million d'habitant.
Homme d'affaire accoudé à la fenêtre, étudiant le regard au loin, vendeur ambulant fatigué, machiniste au coeur des entrailles ou capitaine dans sa tour de contrôle, la mélancolie du vapur trouve sa place chez chacun d'eux. Profondément intime, elle relie chaque stambouliote à leur ville qu'ils contemplent durant la traversé.
Dans quelques années pourtant, la marche forcée que prend l'urbanisation de la ville, pourrait faire disparaître ces grands bateaux aux couleurs vertes, jaune et rouges si familières. Déjà au nom de l'efficacité de nouveaux bateaux ont fait leur apparition, plus pratiques avec une ouverture à l'avant et à l'arrière, moins de temps entre les traversées mais aussi moins de rêve.
Avant que le troisième pont de soit fini et que d'autres transports ne remplacent les vapurs, ces photos témoignent des instants suspendus dans une ville monde à l'urbanisation galopante.