ARGENTINE - La communication n'est pas une marchandise
Dire ce que l'on pense. Décrire sa réalité telle qu'on la vit et non telle que d'autres la voient. C'est le pari du collectif DTL ! Comunicación popular, né en 2007 au milieu d'une expulsion et répression féroce à un bidonville naissant de Buenos Aires, et que j'ai suivi pendant 4 ans . Lassé de voir la couverture médiatique proposée par les grands médias, ils décident d'imaginer une télévision où les habitants eux-mêmes seraient les protagonistes de l'information. L'idée était née. Il ne manquait plus que les moyens techniques, c'est à dire les appareils nécéssaires à la transmission . Ils décident alors d'apprendre à réaliser eux-mêmes les équipements techniques nécessaires à la création de radios et TV communautaires, populaires et alternatives, refusant que le cout de technologie soit une barrière à la possibilité de communiquer et d'être entendu.
Depuis leur atelier de Buenos Aires, situé dans une usine récupérée par ses travailleurs, les plus vieux transmettent aux plus jeunes ce savoir appris sur le tas et qui leur a permis au cours des dernières années d'équiper et créer plus de 100 radios et TV communtaures du nord au sud de l'Argentine. Ils prennent ensuite la route pour monter sur place la future radio, un moment de partage avec la communauté locale et un réseau solidaire qui s'aggrandit. Chaque nouveau média crée n'est pas une concurrence, mais un nouveau point de résistance sur la carte géographique. La réalité sociale et territoriale varie : Une radio contre un projet minier, dans le centre culturel d'un quartier défavorisé, ou encore au milieu des champs dans des zones rurales isolées de paysans sans terre.
ARGENTINE - Communication is not a merchandise
Say what you think. Describe your reality as you experience it and not as others see it. That's the DTL collective's bet! Comunicación popular, born in 2007 in the midst of a fierce eviction and repression in a shantytown emerging from Buenos Aires, and that I followed for 4 years. Tired of seeing the media coverage offered by the mainstream media, they decided to imagine a television where the inhabitants themselves would be the protagonists of the information. The idea was born. All that was missing was the technical means, i. e. the devices necessary for the transmission. They then decided to learn how to build the technical equipment necessary for the creation of community, popular and alternative radios and TVs themselves, refusing that the cost of technology should be a barrier to the possibility of communicating and being heard.
From their Buenos Aires workshop, located in a factory recovered by its workers, the older ones pass on to the younger ones this knowledge learned on the job and which has enabled them in recent years to equip and create more than 100 community radio and TV stations from north to south Argentina. They then set out on the road to set up the future radio station, a moment of sharing with the local community and an expanding network of solidarity. Each new media created is not a competition, but a new point of resistance on the map. The social and territorial reality varies: A radio station against a mining project, in the cultural centre of a disadvantaged neighbourhood, or in the middle of fields in isolated rural areas of landless farmers.
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