Crise et tension au sein des services de pédiatrie suite
La très forte affluence aux urgences pédiatriques (en moyenne 150 passages par jour) nécessite d'hospitaliser de nombreux enfants en unité de surveillance continue pédiatrique. Actuellement 7 bébés sur les 8 lits occupés de l'unité nécessitent une assistance ventilatoire.
service des urgences constitue un réel refuge pour les familles alors même qu'une partie des passages devraient relever de la médecine de ville (environ 30%). Malheureusement le manque de médecins sur le territoire, notamment en Seine Saint Denis (généralistes, pédiatres) conduit les familles à se tourner directement vers les urgences.
Cette crise arrive dans l'établissement alors même que les tensions en personnel sont majeures depuis la fin de la crise COVID. Dans l'ensemble de l'établissement, le manque de personnel met les équipes en difficulté chaque jour pour assurer des prises en charge de qualité. Dans certains services, et notamment aux urgences, les plannings sont bouclés au jour le jour car il est bien évidemment impossible de réduire les équipes.
En pédiatrie, il est actuellement impossible de rouvrir la totalité des lits d'hospitalisation de médecine, alors même que de nombreux patients nécessitent une surveillance en hospitalisation.
"Il manque aujourd'hui 13 infirmières. 2 ne sont pas vaccinées, 2 en arrêt maladie, 3 sont en école de puériculture et 6 en congé maternité ou parental. Les malades arrivent en flux continue, plus de 140 passages/jour. C'est très dur et les équipes ayant travaillées tout le mois en sous effectif, sont aujourd'hui épuisées. Ca oblige a fermer 8 lits" m'explique Elisabeth Robalo cadre de service en médecine pédiatrique. Elle n'a jamais vécu une telle situation, et appréhende les deux mois à venir. "Avec l'épidémie de bronchiolite qui est arrivée très tôt cette année et qui n'est pas prête de s'arrêter, l'hiver va être terrible" !
Crisis and tension in pediatric services suite
The very high volume of patients in pediatric emergencies (an average of 150 visits per day) requires the hospitalization of many children in the pediatric continuous monitoring unit. Currently 7 babies out of the 8 occupied beds in the unit require ventilatory assistance. The emergency department is a real refuge for families, even though a part of the visits should be handled by the town medicine (about 30%). Unfortunately, the lack of doctors in the territory, especially in Seine Saint Denis (general practitioners, pediatricians) leads families to turn directly to the emergency room. This crisis is occurring in the institution at a time when there have been major staffing tensions since the end of the COVID crisis. Throughout the institution, the lack of personnel is making it difficult for the teams to provide quality care on a daily basis. In some departments, particularly in the emergency room, schedules are closed on a day-to-day basis because it is obviously impossible to reduce the number of staff. In pediatrics, it is currently impossible to reopen all of the medical hospitalization beds, even though many patients require inpatient monitoring
"We are currently short 13 nurses. 2 are not vaccinated, 2 are on sick leave, 3 are in childcare school and 6 are on maternity or parental leave. The patients arrive in continuous flow, more than 140 passages/day. It is very hard and the teams, having worked all month with a low number of staff, are now exhausted. This forces us to close 8 beds". Elisabeth Robalo, manager of the pediatric medicine department, has never experienced such a situation, and she is apprehensive about the next two months. "With the epidemic of bronchiolitis which arrived very early this year and which is not ready to stop, the winter will be terrible".
I have written permission from the parents of the two babies hospitalized for bronchiolitis
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