Marche blanche en mémoire de Seïf
Seïf Eddine Boulazreg, né il y a 25 ans a Aïn M'lila en Algérie, vivait aux Clairs-Soleils, un quartier de Besançon.
En sa mémoire, sa famille et ses proches ont organisé samedi 30 juillet une marche blanche qui a réunie près de 300 personnes. L'émotion était vive.
Dans la nuit du samedi 23 juillet au dimanche 24, dans des circonstances étranges il trouve la mort.
Vers 3h30 il se fait recaler de la boite de nuit "le QG" à Besançon. S'en suit une altercation entre le jeune, la sécurité et le patron de la boite de nuit, un ancien membre de la BAC.
La police est appelée. Seïf prend la fuite.
Coursé par le patron de la boite de nuit, le jeune paniqué aurait, selon la version officielle, dans une impasse en contre bas de la Citadelle, grimpé un talus et à la vue des torches de police serait tombé d'environ 4 mètres. Cette chute aurait causé sa mort.
Sur les lieux du drame, ce samedi 30 juillet, nombreuses seront les personnes à remettre en cause cette version officielle et à douter de la sincérité du patron du "QG", et des éléments avancés par le procureur.
Maître Arié Alimi, l'avocat de la famille, a eu accès au rapport d'autopsie. Celui-ci mentionne des « fractures du massif facial », « de multiples contusions des poumons » des « plaies hémorragiques du foie » . Il est également mentionné que ces lésions sont « compatibles avec un traumatisme à forte énergie cinétique telle que la chute d'un lieu élevé ».
De nombreuse zones d'ombre restent à éclaircir. Seïf aurait-il subit de violents coups ?
Une plainte pour homicide volontaire a été déposée.
White march in memory of Seif
Seïf Eddine Boulazreg, born 25 years ago in Aïn M'lila in Algeria, lived in Clairs-Soleils, a district of Besançon.
In his memory, his family and friends organised a white march on Saturday 30 July which brought together nearly 300 people. The emotion was intense.
On the night of Saturday 23 July to Sunday 24, under strange circumstances, he died.
Around 3.30 am he was turned away from the nightclub "le QG" in Besançon. There followed an altercation between the young man, the security and the owner of the nightclub, a former member of the BAC.
The police are called. Seïf runs away.
Chased by the nightclub owner, the panicked young man, according to the official version, climbed up an embankment in a cul-de-sac below the Citadel of Besançon and fell about 4 metres when he saw the police torches. This fall would have caused his death.
At the scene of the tragedy, on Saturday 30 July, many people questioned the official version and doubted the sincerity of the boss and the elements put forward by the prosecutor.
Arié Alimi, the family lawyer, had access to the autopsy report. It mentions "fractures of the facial mass", "multiple contusions of the lungs" and "haemorrhagic wounds of the liver". It is also mentioned that these lesions are "compatible with a high kinetic energy trauma such as a fall from a high place".
Many grey areas remain to be clarified. Did Seif suffer a violent blow?
A complaint for voluntary manslaughter has been filed.