De la colère devant l'hôtel de Berri
Devant l'hôtel de Berri, ce 9 novembre entre 11h et 14h, il y avait beaucoup, beaucoup de colère.
Des employé.es de la société
Luxe et Tradition qui travaillaient dans les hôtels W Opéra et Marriott Rive Gauche, actuellement fermés, se sont vu proposer des mutations dans d'autres hôtels, dont l'Hotel de Berri. Jusque-là, rien d'anormal.
Alors que ce personnel doit se réapproprier un nouveau cadre travail et s'intégrer à de nouvelles équipes, la direction de Luxe et Tradition organise une réunion avec celui-ci afin de lui faire signer un avenant peu correct.
En effet, il y est mentionné que le 13ème mois et les indemnités nourriture seraient supprimés.
Profitant de ce transfert de main d'oeuvre d'un lieu vers un autre, la direction de Luxe et Tradition souhaite de tout évidence faire de nouvelles économies sur le dos de salarié.es précarisé.es et exerçant des métiers difficiles, invisibles, peu valorisés mais pourtant bien essentiels à la survie des établissements hôteliers.
Luxe et Tradition, agissant en tant que prestataire de services de nettoyage pour différentes catégories d'hôtel, intimide et force ce personnel à signer ces avenants sous peine de procédures disciplinaires pouvant aller jusqu'au licenciement.
La
CGT HPE (Hôtels de Prestige et Économiques) dénonce avec force un chantage à l'emploi, des manoeuvres d'intimidation et de forcing et pointe du doigt directement le patron de l'entreprise, Patrick Grillot.
Elle demande, dans
leur communiqué, l'arrêt immédiat des pressions exercées sur les personnes refusant de signer les avenants et exige le maintien du 13eme mois et des indemnités nourriture.
Pendant 3 heures, au son de casseroles, de slogans engagés contre le patronat et de discours revendicatifs, des responsables de l'hôtel observeront, tel un spectacle, aux portes de l'établissement, cette manifestation peu habituelle dans le milieu de l'hôtellerie restauration.
De nouvelles actions sont en préparation.
Anger in front of the Hotel de Berri.
In front of the Berri hotel on 9 November between 11am and 2pm, there was a lot of anger.
Employees of the company Luxe et Tradition who worked in the W Opéra and Marriott Rive Gauche hotels, which are currently closed, have been offered transfers to other hotels. So far, nothing unusual.
At a time when these staff have to reappropriate a new working environment and integrate into new teams, the management of Luxe et Tradition organises a meeting with them in order to get them to sign an amendment that is not very correct.
It was mentioned that the 13th month and food allowances would be abolished.
Taking advantage of this transfer of labour from one location to another, Luxe et Tradition's management clearly wanted to make further savings on the backs of employees who were in precarious employment and who worked in difficult, invisible and undervalued jobs that were nonetheless essential to the survival of hotel establishments.
Luxe et Tradition, acting as a provider of cleaning services for different categories of hotels, intimidates and forces these staff to sign these endorsements on pain of disciplinary procedures that could lead to dismissal.
The CGT HPE (Hôtel de Prestige et Économiques) strongly condemns the blackmail, intimidation and coercion and points the finger directly at the company's boss, Patrick Grillot.
They demanded an immediate end to the pressure exerted on those who refused to sign the amendments and demanded that the 13th month's pay and food allowances be maintained.
For 3 hours, to the sound of pans, slogans against the bosses and speeches with demands, hotel managers observed this demonstration, which is unusual in the hotel and restaurant industry, at the gates of the establishment, like a show.
New actions are in preparation.