Le tribunal relaxe Frederic Vuillaume
Après avoir passé de nombreuses heures en garde à vue, subi de nombreuses arrestations, été amandé, Frédéric Vuillaume se retrouve à nouveau au tribunal, ce 20 mai, pour avoir manifesté à Dijon contre le projet de loi "sécurité globale" le 5 décembre 2020.
Syndicaliste de longue date, il est agent d'entretien dans un lycée de Besançon et depuis 2018 il subit de nombreuses pressions de la part des institutions et de la police.
Il manifeste et milite avec force depuis le début du mouvement des gilets jaunes. Encore aujourd'hui, gilet jaune sur le dos ou drapeau FO, il est de toutes les manifestations.
Mégaphone en main et de manière pacifique, il cible le capital, les riches, le gouvernement, Emmanuel Macron, et dénonce avec force la responsabilité de la classe dirigeante et des multinationales dans les différentes crises actuelles.
Les pressions qu'il subit depuis 2018 sont aujourd'hui dénoncées publiquement par Amnesty International qui les caractérise, dans leur ensemble, comme un acharnement judiciaire et policier.
Dans
leur communiqué, les nombreuses pressions subies sont relatées.
Le procès de ce jour aurait pu le conduire à devoir payer une amende de 15 000 et à passer un an en prison.
Il sera relaxé. Son casier judicaire reste vierge.
Court acquits Frederic Vuillaume
After spending many hours in police custody, being arrested and fined, Frédéric Vuillaume found himself back in court on 20 May for demonstrating in Dijon against the "global security law" project on 5 December 2020.
A long-time trade unionist, he is a maintenance worker in a high school in Besançon and since 2018 he has been under a lot of pressure from the institutions and the police.
He has been demonstrating and making strong claims since the beginning of the yellow waistcoat movement. Still today, yellow waistcoat on his back or FO flag, he is in all demonstrations.
Megaphone in hand and in a peaceful way, he targets capital, the rich, the government, Emmanuel Macron, and strongly denounces the responsibility of the ruling class and the multinationals in the various current crises.
The pressures he has been under since 2018 have now been publicly denounced by Amnesty International, who characterise them, in their entirety, as a judicial and police harassment.
In their
press release, the numerous pressures suffered are recounted.
Today's trial could lead to him having to pay a fine of 15,000 and spend a year in prison.
He will be released. His criminal record remains clean.