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Rassemblement pour un syndiqué mis à pied et convoqué
Toufik de Planoise, comme il est appelé par beaucoup, est correspondant de presse pour Radio Bip et employé du Subway de la zone commerciale Chataufarine, à quelques kilomètres à l'ouest du centre-ville de Besançon.
Un rassemblement devant le restaurant était organisé en cette chaude matinée de fin Février.
Pour cause, l'employé qui s'est engagé à la CGT depuis plus d'un an et qui désirait mettre en place des élections du personnel, fait l'objet d'une mise à pied depuis le 15 février et a été convoqué ce jour par la direction de l'établissement. Une procédure de licenciement sera discutée.
Ses soutiens sont arrivés à 8h30.
A 9h et après une courte prise de parole, Toufik rentre dans le restaurant accompagné de Mr Descamps, conseiller du salarié pour la CGT.
Le restaurant est exceptionnellement fermé ce jour.
Après 45 minutes autour de la table, ils ressortent et s'adressent à la trentaine de soutiens encore présents.
Pour eux, l'entretien n'a pas permis de faire ressortir d'éléments concrets permettant d'établir les fautes graves. Les faits qui lui sont reprochés sont vagues, peu précis, non datés et ne peuvent nourrir une procédure de licenciement.
La direction du Subway sortira quelques minutes après, sous les huées.
Rally for a union member laid off and summoned
Toufik de Planoise, as he is called by many, is a press correspondent for Radio Bip and a Subway employee in the Chataufarine shopping area, a few kilometres west of Besançon city centre.
A gathering in front of the restaurant was organised on this warm late ferbuary morning.
For cause, the employee, who has been engaged at the CGT for more than a year and who wanted to set up staff elections, has been on lay-off since 15 February and was called today by the management of the establishment. A dismissal procedure will be discussed.
His supporters arrived at 8:30 a.m.
At 9 am and after a short speech, he entered the restaurant accompanied by Mr. Descamps, the employee's adviser for the CGT.
The restaurant was exceptionally closed that day.
After 45 minutes around the table, Toufik went out and addressed the thirty or so supporters still present.
For him, the interview did not bring out any concrete elements that would allow him to establish the serious faults. The facts with which he is charged are vague, not very precise, undated and cannot be used as the basis for a dismissal procedure.
The Subway management will leave a few minutes later, under booing.
