Rencontre avec Khaled Cid et retour sur les lieux de son agression.
Khaled Cid est né à Besançon. Il est revenu y habiter il y a quelques années après avoir travaillé aux quatre coins du monde.
Le premier février, cravate autour du coup, Khaled rentre du travail. Il dépose sa voiture en haut de la rue Marulaz et se dirige vers l'horodateur pour payer en avance son parking du lendemain. C'est le couvre-feu, les rues sont vides.
Un homme déboule de l'escalier qui mène à un square en surplomb de la route. Deux femmes sont avec lui. L'homme invective Khaled et les propos racistes fusent. Les coups partent, Khaled tombe à terre au milieu de la rue.
A ce moment, la police arrive sur les lieux.
La caméra de surveillance de la place Marulaz, qui couvrait la scène, a permis d'envoyer rapidement une brigade, présente non loin, pour intervenir et de mettre fin à cet acte d'une violence extrême.
Deux semaines après l'agression, les séquelles physiques ont presque toutes disparues mais celles mentales ne disparaitrons jamais.
Aujourd'hui, il souhaite mener le combat contre le racisme qui gangrène notre société et porter haut et fort la valeur de Fraternité.
Lors du retour sur les lieux de l'agression, je photographie Khaled sous la caméra de surveillance. A cet instant même, il reçoit un appel du cabinet du Ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances lui indiquant que la Ministre souhaite lui parler.
Les photos en fin de série ont été réalisées chez Khaled lors d'une rencontre avec Sos racisme Besançon.
A ce jour Sos racisme national n'a pas encore affirmé sont soutien à la victime.
Khaled Cid. Meeting and return to the scene of his aggression.
Khlaled Cid was born in Besançon. He came back to live there a few years ago after having worked all over the world.
On the first of February, his tie around the neck, Khaled comes back from work. He drops his car at the top of rue Marulaz and heads for the parking meter to pay in advance for the next day's parking. It's curfew, the streets are empty.
A man comes down the stairs leading to a square overlooking the road. Two women are with him. The man invective Khaled and racist remarks are heard. The blows go off, Khaled falls to the ground in the middle of the street.
At that moment, the police arrive on the scene.
The surveillance camera in Marulaz Square, which covered the scene, made it possible to quickly send a brigade, present not far away, to intervene and put an end to this act of extreme violence.
Two weeks after the attack, the physical sequelae have almost all disappeared, but the mental sequelae will never disappear.
Today, he wishes to lead the fight against the racism witch blights our society and to carry the value of Fraternity loud and clear.
On returning to the scene of the attack, I photograph Khaled under the surveillance camera. At that very moment, he receives a call from the office of the Ministry Delegate to the Prime Minister in charge of Equality between Women and Men, Diversity and Equal Opportunities telling him that the Minister wants to speak to him.
The photos at the end of the series were taken at Khaled's home during a meeting with Sos Racisme Besançon.
To date Sos national racism has not yet affirmed its support for Khaled.