Installation de tentes à Stalingrad
Installation de tentes sur le camp de Stalingrad où survivent depuis plusieurs semaines près de 150 demandeurs d'asile, majoritairement afghans.
À peine les tentes montées avec l'aide d'associations et de citoyens solidaires, plusieurs gendarmes sont arrivés pour les chasser une nouvelle fois et les empêcher de mettre en place un campement.
« Les gars, il y a les assos donc pas de violence ok ? »
Malgré l?ordre donné par le commissaire, les gendarmes n?hésiteront pas à déchirer les tentes, et sortir par la force les hommes qui dorment à l?intérieur. Plusieurs d?entre eux seront traînés au sol avec une grande brutalité.
Tous les exilés et leurs soutiens sont nassés, bousculés et frappés pour certains.
« Je n?ai pas dormi depuis une semaine. S?il vous plaît, laissez moi dormir juste une heure, après je m?en vais. »
Un homme refuse de quitter sa tente.
Cela fait 8 ans qu?il vit et travaille en France, pourtant, il n?a toujours pas droit à un hébergement (auquel tous les demandeurs d?asile ont droit en France).
En quelques heures à peine, toutes les tentes sont confisquées et détruites pour la plupart, et les exilés une nouvelle fois chassés par les policiers.
Ils dormiront à même le sol le soir même, sous 2°.
Tents installation at Stalingrad
Installation of tents on the Stalingrad camp where nearly 150 asylum seekers, mostly Afghans, have been surviving for several weeks.
As soon as the tents were set up with the help of associations and citizens in solidarity, several gendarmes arrived to chase them away once again and prevent them from setting up a camp.
"Guys, there are the associations, so no violence, okay?
Despite the order given by the commissioner, the gendarmes will not hesitate to tear down the tents, and take out by force the men sleeping inside. Several of them were dragged to the ground with great brutality.
All the exiles and their supporters are crowded, pushed and hit for some.
"I haven't slept for a week. Please, let me sleep just for an hour, then I'll go."
One man refuses to leave his tent.
He has been living and working in France for eight years, yet he still has no right to accommodation (to which all asylum seekers are entitled in France).
In just a few hours, all the tents were confiscated and destroyed for the most part, and the exiles were once again chased away by the police.
They will sleep on the ground the same evening, under 2°.