Harcèlement policier à Stalingrad
Gendarmes et policier se rendent quotidiennement dans le quartier de La Chapelle où plusieurs dizaines d'hommes exilés survivent sous le pont du métro aérien. Ils dorment à même le sol sans tentes ni couvertures et sont empêchés de s'installer par les forces de l'ordre.
Privés de sommeil depuis des jours, ces demandeurs d'asile afghans pour la plupart, sont deplacés chaque jour d'un endroit à un autre sans avoir nulle part ou aller.
La préfecture ne leur propose aucune solution d'hébergement et pour temps ne cesse, où qu'ils aillent, de leur demander de "quitter les lieux".
Pourtant, des centaines de places d'hébergement d'urgence ouvertes depuis mars pour l'accueil des réfugiés ukrainiens restent vacantes et non distribuées aux personnes d'une autre nationalité.
Police harass exiles
Gendarmes and police officers go daily to the La Chapelle neighborhood where several dozen exiled men survive under the bridge of the aerial metro. They sleep on the ground without tents or blankets and are prevented from settling by the police.
Deprived of sleep for days, these Afghan asylum seekers for the most part, are moved every day from one place to another without having anywhere to go.
The prefecture does not offer them any accommodation solution and for the time being, wherever they go, they are asked to "leave the place".
However, hundreds of emergency accommodation places opened since March for the reception of Ukrainian refugees remain vacant and not distributed to people of other nationalities.