La Tara Polar station a été inaugurée à Lorient
Sa première mission devrait commencer en 2026, direction l’Arctique donc, continent éloigné et encore mal connu, dont l’écosystème très particulier, soumis à des condtions extrêmes six mois par an, est de plus en plus menacé par le réchauffement climatique et par la pollution produite par les êtres humains. La rapidité des changements et le fait que ce qui se passe en Arctique impacte toute la planète en fait de de ce continent une sentinelle pour toute la planète. L’idée des missions à venir est donc de mieux comprendre l’impact du changement climatique en Arctique et sur le reste de la planète, d’améliorer la connaissance de la biodiversité sur Terre en explorant des régions non accessibles aujourd’hui ; de révéler les adaptations uniques qui ont évolué pour permettre la vie dans cet environnement extrême ; d’analyser les conséquences de la fonte de la glace de mer et la pollution sur ces écosystèmes uniques et fragiles ; d’bserver les stocks de poissons de l’Arctique et l’impact de l’arrivée d’espèces plus tempérées et enfin, de découvrir de nouvelles molécules/espèces/processus ayant de nouvelles applications potentielles.
Une base scientifique unique en son genre
Dix missions ont été programmées jusqu’en 2046. A son bord embarqueront climatologues, biologistes, physiciens, glaciologues, océanographes, artistes, médecins, journalistes, et marins qui vont cohabiter au cœur de Tara Polar Station pour effectuer des observations et mener des expériences sur place, sous des températures oscillant entre -20° et -45° en plein cœur de la nuit polaire en hiver. Cette future mission française réunit déjà le CNRS, l’Institut Polaire Français, l’université Laval au Québec, l’université du Maine aux États-Unis, le CEA, l’Institut Polaire Suisse, Alfred Wegener Institute, Helmholtz Center for Polar and Marine Research, l’Arctic Research Center (Danemark), le CNES.
The Tara Polar Station has been inaugurated in Lorient (France)
Its first mission should begin in 2026, heading to the Arctic, a remote and still little-known continent, whose very particular ecosystem, subject to extreme conditions six months a year, is increasingly threatened by global warming and by pollution produced by human beings. The speed of change and the fact that what happens in the Arctic impacts the entire planet makes this continent a sentinel for the entire planet. The idea of future missions is therefore to better understand the impact of climate change in the Arctic and on the rest of the planet, to improve knowledge of biodiversity on Earth by exploring regions not accessible today; to reveal the unique adaptations that have evolved to enable life in this extreme environment; to analyze the consequences of melting sea ice and pollution on these unique and fragile ecosystems; to observe Arctic fish stocks and the impact of the arrival of more temperate species and finally, to discover new molecules/species/processes with new potential applications.
A unique scientific base of its kind
Ten missions have been scheduled until 2046. On board will be climatologists, biologists, physicists, glaciologists, oceanographers, artists, doctors, journalists, and sailors will unite and cohabit in the heart of Tara Polar Station to make observations and conduct experiments on site, under temperatures oscillating between -20° and -45° in the heart of the polar night in winter. This future French mission already brings together the CNRS, the French Polar Institute, Laval University in Quebec, the University of Maine in the United States, the CEA, the Swiss Polar Institute, Alfred Wegener Institute, Helmholtz Center for Polar and Marine Research, the Arctic Research Center (Denmark), CNES, etc.