Viet Monster
Suite aux ravages de la guerre, le Vietnam est entré tardivement sur la scène internationale et ne s’ouvre que depuis peu à la « modernité » de l’occident. La libéralisation du secteur des années 2000 a contribué à l’expansion du pays et grâce à l’émergence de la classe moyenne, le pays – qui a vécu des guerres successives et l’instabilité géopolitique pendant presque un siècle – tente aujourd’hui de se construire une identité propre, entre stigmates et volonté de modernité. Loin des cultures originelles vietnamiennes, les Viet Monter ont étonnamment adopté la culture Chicano, originaire de l’Amérique latine, loin de tous référentiels culturels.
Tout juste 30 ans après la réouverture du Vietnam sur le monde, de nouvelles tendances débarquent dans le pays. Depuis peu, un groupe originaire d’Hô Chi Minh, les Viet Monster ont assimilé la culture chicano originaire des quartiers mexicains de Californie pour en faire l’histoire d’une grande famille. La tendance gravite principalement autour de Liem, un barbier et Théo Mexicano tatoueur.
Ils affirment d’emblée ne pas être un gang, et ne pas avoir d’histoire avec de quelconques trafics illégaux. Ce qu’ils revendiquent en premier lieu, c’est « l’esprit de famille » de tout ce qui touche au Low Rider (mode, moto, tatouage). Ils assument avoir adopté cette tendance en réaction aux réseaux sociaux qui aurait tendance à féminiser les jeunes garçons vietnamiens, à retrouver une virilité perdue dans une société en mouvement.
Ils sont omniprésents sur les médias sociaux et les maîtrisent à la perfection. Ils sont suivis par des milliers de followers dans le monde entier qui leur permettent d’inonder le pays de leur mode de vie. Une tendance qui a de plus en plus d’adeptes dans le sud Vietnam.
Viet Monster
Following the ravages of war, Vietnam entered the international scene late and has only recently opened up to the “modernity” of the West. The liberalization of the sector in the 2000s contributed to the expansion of the country and thanks to the emergence of the middle class, the country – which has experienced successive wars and geopolitical instability for almost a century – is today trying to build your own identity, between stigma and the desire for modernity. Far from the original Vietnamese cultures, the Viet Monter have surprisingly adopted Chicano culture, originating from Latin America, far from all cultural standards.
Just 30 years after Vietnam reopened to the world, new trends are arriving in the country. Recently, a group from Ho Chi Minh, the Viet Monster, have assimilated the Chicano culture originating from the Mexican neighborhoods of California to make the story of a large family. The trend mainly revolves around Liem, a barber and Théo Mexicano tattooist.
They state straight away that they are not a gang, and that they have no history with any illegal trafficking. What they claim first and foremost is the “family spirit” of everything related to Low Rider (fashion, motorcycles, tattoos). They assume that they have adopted this trend in reaction to social networks which tend to feminize young Vietnamese boys, to rediscover a virility lost in a changing society.
They are omnipresent on social media and master it to perfection. They are followed by thousands of followers around the world who allow them to flood the country with their way of life. A trend that has more and more fans in South Vietnam.