Maraude avec le "Bus du coeur" des Restos du coeur
Chaque mardi soir, en période estivale, une poignée de bénévoles de la section clermontoise des Restos du coeur montent à bord du "Bus du coeur". Rempli de provisions, plats préparés, couvertures, sacs, le bus prend la direction du nord de Clermont-Ferrand, dans le quartier Fontgiève, pour un premier arrêt. A peine les tables installées en extérieur, les bénéficiaires, sourires aux lèvres, s'y installent et partagent leur repas. Là, les sans-abris se mêlent aux personnes en difficulté financière (la plupart vivent avec le RSA).
"En moyenne, on tourne à 220, 250 couverts par soir. On a doublé depuis le Covid", explique Pierre, bénévole depuis cinq ans. "Quand j'ai commencé, on en faisait 90 !", lâche Thierry, le chauffeur du bus et actuel chauffeur à la T2C (Transports de Clermont).
Deuxième arrêt à la gare de la capitale auvergnate, une zone plus propice aux tensions. "On a souvent des bagarres, des personnes qui montent à bord du bus alors que c'est interdit", détaille Pierre.
En fin de soirée, vers 22h00, le bus reprend la route vers son dépôt à Aubière. Et on remet la même la semaine prochaine.
Roaming the streets aboard of the "Bus du coeur" with the Restos du coeur
Every Tuesday evening during the summer months, a handful of volunteers from the Clermont-Ferrand branch of Restos du Coeur climb aboard the "Bus du Coeur". Filled with provisions, ready-made meals, blankets and bags, the bus makes its first stop in the north of Clermont-Ferrand, in the Fontgiève district. As soon as the tables are set up outside, the beneficiaries, smiles on their faces, sit down and share their meal. Here, the homeless mingle with those in financial difficulty (most live on RSA).
"On average, we serve 220 or 250 covers a night. We've doubled since Covid," explains Pierre, a volunteer for the past five years. "When I started, we were doing 90!" says Thierry, the bus driver and current T2C (Transports de Clermont) driver.
Second stop at the Auvergne capital's train station, an area more prone to tension. "We often have fights, with people boarding the bus even though it's forbidden," explains Pierre.
At the end of the evening, around 10:00 pm, the bus heads back to its depot in Aubière. And they're doing it again next week.