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Pierre Le Corf, "We Are Superheros"
Portraits de Pierre Le Corf, ici avec une sacoche qui renferme l'indispensable, qu'il pose toujours à coté de son lit, prêt à bondir et à emporter ce minimum vital avec lui si la situation l'exige.
Après avoir été entrepreneur dans divers domaines, ce breton de 27 ans a décidé de tout plaquer pour faire le tour du monde dans le cadre de sa nouvelle organisation 'We Are Superheroes' pour parler des histoires de chacun, dresser le portrait des gens qu'il rencontre, car pour cet humaniste dans l'âme, tout le monde a une histoire intéressante qui mérite d'être partagée. Après avoir été sur les cinq continents, il continuait son voyage à Alep d'où il n'est finalement toujours pas reparti depuis six mois, sauf pour un rapide passage à Paris à la recherche de soutiens, et il compte bien y rester encore un moment.
Dans cette ville contrôlée d'une part par le régime de Bachar Al Assad et d'autre part par les opposants au régime, il a choisi de poursuivre son projet en développant un programme social et psychologique pour aider les jeunes à s'accrocher au quotidien, en amont de la transmission du témoignage de ceux qu'il appelle les « fantômes d'Alep », qui vivent et survivent sous les pluies de mortiers des opposants.
Il raconte le quotidien de ces syriens qu'il observe, qu'il accompagne et qui continuent d'aller à l'école malgré les pénuries d'eau et d'électricité, de faire leurs courses malgré des prix exorbitants, de vivre malgré la guerre.
Pierre Le Corf, "We Are Superheros" in Syria
After being an entrepreneur in diverse domains, this young french man of 27 years decided to stick everything to go round the world within the framework of his new organization ' We Are Superheroes ' to speak stories of each, paint a portrait of people he meets, because for this humanist, everybody has an interesting story which deserves to be shared. Having been on five continents, he continued his travel in Aleppo where from he did'nt leave finally still six months, except for a fast passage in Paris in search of supports. And he considers good to stay there another one moment.
In this city checked on one hand by Bachar Al Assad and on the other hand by the opponents of the regime, he chose to continue his project by carrying the testimony of those whom he calls the "ghosts of Aleppo", who live and survive under the rains of bombs of the opponents. He tells the everyday life of these Syrian which he observes, which he accompanies and which keep going to the school in spite of the water shortages and of electricity, making their races in spite of exorbitant prices, living in spite of the war.