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France - La cabane de Yannick
Pouvoir porter son regard un peu plus loin, c'est justement ce qui a amené Yannick, 43 ans, à choisir ce type d'habitat. D'une voix posée et sans aucune animosité, il dit simplement « Je ne crois pas qu'on soit dans le bon truc » puis après quelques secondes de silence il ajoute « Pour moi c'était logique de faire ça ».
Après des études de commerce et d'assistant social, Yannick a enchaîné plusieurs boulots sans vraiment y trouver son compte. L'argent est rarement au rendez-vous et la chaleur humaine non plus. Les compromis ne lui conviennent pas jusqu'à sa rencontre avec une petite équipe de menuisiers ayant créé une SCOP travaillant, entre autre, dans la restauration patrimoniale. Lorsqu'il participe avec cette équipe à la construction de cabanes il a la révélation pour cet habitat : simple, peu coûteux et connecté à la nature.
Yannick est déclaré coupable en première instance avec une peine de 1500 € d'amende avec sursis et l'obligation de démonter sa cabane dans les 2 ans. Yannick sachant sa culpabilité avérée décide de faire appel sur le dernier point du jugement seulement. Mais en mars 2021 il célèbre la décision de la cours d'appel qui a cassé le jugement l'obligeant à démonter sa cabane. Joyeux, il lance « c'est la victoire de la logique, je reste coupable pour que mon cas ne fasse pas jurisprudence, mais j'ai le droit de vivre ici »
France - The tree house of Yannick
Being able to look a little further afield is precisely what led Yannick, 43, to choose this type of housing. In a calm voice and without any animosity, he simply says "I don't think we're doing the right things" then after a few seconds of silence he adds "For me it was logical to do this".
After studying business and social work, Yannick had several jobs without really finding his dreams. The money is rarely there and neither is the human warmth. The compromises did not suit him until he met a small team of carpenters who had created a cooperative working, among other things, in heritage restoration. When he participated with this team in the construction of cabins, he had a revelation for this habitat: simple, inexpensive and connected to nature.
Yannick was found guilty in the first instance with a suspended fine of 1500 € and the obligation to dismantle his hut within 2 years. Yannick knowing his guilt decided to appeal only on the last point of the judgment. But in March 2021 he celebrates the decision of the second court which overturned the judgment obliging him to dismantle his shack. Joyful, he says "it is the victory of logic, I remain guilty so that my case does not become a precedent, but I have the right to live here".
