FILIPINAS DOMESTIC WORKERS.
FILIPINAS DOMESTIC WORKERS.
SUJET FRANCE : Paris et Cote d'azur. ( les dates , lieux et légendes sont dans les IPTC de chaque photo)
Plus de 50 000 Philippins vivent en France. La moitié d'entre eux sont des travailleurs clandestins, sans papiers. Ce reportage se concentre sur les femmes de ménage surnommées « Filipinas » qui représentent 80 % de cette main d?oeuvre domestique et qui travaillent le plus souvent dans les beaux quartiers de l'ouest parisien et dans des villas de la Cote d?Azur.
Pendant plus de deux ans j'ai pu suivre, grâce à ma rencontre avec Donna, le quotidien de plusieurs « Filipinas » . Donna est une employée domestique arrivée en France il y a cinq ans . Elle travaille pour une riche famille des pays du Golfe. Elle m?a fait découvrir ce qui se cachait derrière ce terme d' « employé domestique » . La précarité de leur statut de sans papiers, leurs conditions de travail qui souvent relèvent de l'exploitation domestique, l'immunité diplomatique dont bénéficient leurs employeurs, leurs difficultés et leur espoir d'échapper a leur situation précaire . Mais également leur vie quotidienne au sein de la discrète communauté philippine .
Me présentant comme un ami avec lequel elle avait l?habitude de travailler j'ai pu être embauché comme homme de ménage dans une villa de la Cote d'Azur pendant 1 mois. J'y ai fait la connaissance de Tita , nourrice, présente dans ce reportage a qui l'ont avait confisqué son passeport pour ne pas qu'elle quitte la famille pour laquelle nous travaillions. De retour en Angleterre elle a immédiatement quitté cette famille car elle y était régularisé . J'ai ensuite à mon retour à Paris recueilli au jour le jour les témoignages des amis de Donna, toutes employées domestique sans papiers et particulièrement ceux de Myrna, Jhen , Doris , Gin.
Myrna , 48 ans, est arrivée a Paris il y'a six ans . Elle travaillait pour une princesse saoudienne en Arabie Saoudite. Pendant les vacances de la famille de sa patronne à Courchevel, elle s?est enfuie avec une autre employée philippine de leur chalet. Après s'être caché pendant quelques mois dans un foyer de sans abris elle a pu se rendre a Paris.
Jhen , 34 ans, est arrivée il y a quatre ans a Paris. Elle travaille également pour une princesse saoudienne mais pas à plein temps. Elle a également d'autres patrons chez qui elle fait des ménages. Comme la plupart de ces « Filipinas » elle vit avec son compagnon dans une chambre de bonne de moins de 10m2 du 16ème arrondissement de Paris.
Doris, 46 ans, est arrivée il y a 6 ans à Paris. Elle travaille comme nourrice et femme de ménage. Elle va bientôt pouvoir régulariser sa situation et avoir des papiers français. Comme Donna, Myrna et Jhen elle n'est pas retourné aux philippines depuis son arrivée en Europe. Pour pouvoir faire le voyage entre les Philippines et la France les Filipinas doivent trouver l?équivalent d?environ 15 000 euros. Qu'elles remboursent pendant les premières années de travail .
Ghie est un peu plus âgée. Elle vient d'arriver a Paris. Elle s'est échappée de la famille qui l'employait en Arabie saoudite ou elle s'occupait du maquillage et des soins de beauté d?une princesse saoudienne lors de leur vacances en Suisse . Des proches l'ont ensuite conduit a Paris depuis Genève en voiture.
FILIPINAS DOMESTIC WORKERS.
FILIPINAS DOMESTIC WORKERS.
SUJET FRANCE : Paris et Cote d'azur. ( les dates , lieux et légendes sont dans les IPTC de chaque photo)
Plus de 50 000 Philippins vivent en France. La moitié d'entre eux sont des travailleurs clandestins, sans papiers. Ce reportage se concentre sur les femmes de ménage surnommées « Filipinas » qui représentent 80 % de cette main d?oeuvre domestique et qui travaillent le plus souvent dans les beaux quartiers de l'ouest parisien et dans des villas de la Cote d?Azur.
Pendant plus de deux ans j'ai pu suivre, grâce à ma rencontre avec Donna, le quotidien de plusieurs « Filipinas » . Donna est une employée domestique arrivée en France il y a cinq ans . Elle travaille pour une riche famille des pays du Golfe. Elle m?a fait découvrir ce qui se cachait derrière ce terme d' « employé domestique » . La précarité de leur statut de sans papiers, leurs conditions de travail qui souvent relèvent de l'exploitation domestique, l'immunité diplomatique dont bénéficient leurs employeurs, leurs difficultés et leur espoir d'échapper a leur situation précaire . Mais également leur vie quotidienne au sein de la discrète communauté philippine .
Me présentant comme un ami avec lequel elle avait l?habitude de travailler j'ai pu être embauché comme homme de ménage dans une villa de la Cote d'Azur pendant 1 mois. J'y ai fait la connaissance de Tita , nourrice, présente dans ce reportage a qui l'ont avait confisqué son passeport pour ne pas qu'elle quitte la famille pour laquelle nous travaillions. De retour en Angleterre elle a immédiatement quitté cette famille car elle y était régularisé . J'ai ensuite à mon retour à Paris recueilli au jour le jour les témoignages des amis de Donna, toutes employées domestique sans papiers et particulièrement ceux de Myrna, Jhen , Doris , Gin.
Myrna , 48 ans, est arrivée a Paris il y'a six ans . Elle travaillait pour une princesse saoudienne en Arabie Saoudite. Pendant les vacances de la famille de sa patronne à Courchevel, elle s?est enfuie avec une autre employée philippine de leur chalet. Après s'être caché pendant quelques mois dans un foyer de sans abris elle a pu se rendre a Paris.
Jhen , 34 ans, est arrivée il y a quatre ans a Paris. Elle travaille également pour une princesse saoudienne mais pas à plein temps. Elle a également d'autres patrons chez qui elle fait des ménages. Comme la plupart de ces « Filipinas » elle vit avec son compagnon dans une chambre de bonne de moins de 10m2 du 16ème arrondissement de Paris.
Doris, 46 ans, est arrivée il y a 6 ans à Paris. Elle travaille comme nourrice et femme de ménage. Elle va bientôt pouvoir régulariser sa situation et avoir des papiers français. Comme Donna, Myrna et Jhen elle n'est pas retourné aux philippines depuis son arrivée en Europe. Pour pouvoir faire le voyage entre les Philippines et la France les Filipinas doivent trouver l?équivalent d?environ 15 000 euros. Qu'elles remboursent pendant les premières années de travail .
Ghie est un peu plus âgée. Elle vient d'arriver a Paris. Elle s'est échappée de la famille qui l'employait en Arabie saoudite ou elle s'occupait du maquillage et des soins de beauté d?une princesse saoudienne lors de leur vacances en Suisse . Des proches l'ont ensuite conduit a Paris depuis Genève en voiture.