SILVER HANDS
Les fabriques d'aluminium sont nombreuses au Bangladesh où différents types de pots et de marmites sont fabriqués à partir d'aluminium recyclé et fondu. Pour produire une casserole, un bol, une marmite ou une bouilloire en aluminium on doit tout d'abord fondre cet aluminium, le transformer en lingots, le laminer puis le découper en disques. Vient ensuite, l'anodisation, un procédé chimique afin d'éviter que les objets ne rouillent. On trempe les disques d'aluminium dans de l'acide sulfurique puis dans de la soude caustique. Le travail est dangereux et toxique. Les disques sont ensuite formés à la force des bras sur des machines rotatives pour obtenir les ustensiles de cuisine. La touche finale est le polissage au papier de verre que l'on fixe sur ses mains et sur ses pieds.
Une telle industrie crée une énorme source d'emploi. Parmi ces travailleurs, beaucoup d'entre eux sont des enfants de moins de 15 ans. Beaucoup de propriétaires d'usines préfèrent souvent employer des enfants parce qu'ils sont moins chers et surtout plus obéissants que les adultes. Ils travaillent plus de 10 heures par jour pour un salaire de 1,50€ par jour. La vie de ces enfants ouvriers est dure, mais en comparaison avec les enfants sans-abri dans la rue, ils sont considérés comme plus chanceux. Sans éducation scolaire et pris au piège d'un emploi mal rémunéré qui les lie davantage au cycle de la pauvreté, il est fort probable qu'ils travailleront toute leur vie dans les fabriques d?aluminium.
En 2013, le Bangladesh a fait des progrès modérés dans ses efforts pour éliminer les pires formes de travail des enfants. Selon la loi de 2006 sur le travail, l'âge minimum légal pour travailler est de 14 ans. Cependant, 93% des enfants travaillent dans le secteur informel, dans de petites fabriques, dans la rue, dans les entreprises à domicile ou chez des particuliers. L'application des lois sur le travail est pratiquement impossible. Un grand nombre d'enfants effectuent encore un travail dangereux dans le pays.
SILVER HANDS
There are many aluminium factories in Bangladesh where different types of pots and pans are made from recycled and melted aluminium. To produce an aluminium pan, bowl, kettle or kettle, this aluminium must first be melted, transformed into ingots, rolled and then cut into discs. Then comes anodizing, a chemical process to prevent objects from rusting. The aluminium discs are dipped in sulphuric acid and then caustic soda. The work is dangerous and toxic. The discs are then formed with the force of the arms on rotating machines to obtain the kitchen utensils. The final touch is the sandpaper polishing that you attach to your hands and feet.
Such an industry creates a huge source of employment. Many of these workers are children under the age of 15. Many factory owners often prefer to employ children because they are cheaper and more obedient than adults. They work more than 10 hours a day for a salary of €1.50 a day. The lives of these working children are hard, but compared to homeless children on the street, they are considered luckier. Without an education and trapped in low-paying jobs that link them more to the cycle of poverty, they are likely to work all their lives in aluminium factories.
In 2013, Bangladesh made moderate progress in its efforts to eliminate the worst forms of child labour. According to the 2006 Labour Act, the legal minimum age for working is 14 years. However, 93% of children work in the informal sector, in small factories, on the streets, in home-based businesses or at home. The enforcement of labour laws is virtually impossible. Many children are still doing dangerous work in the country.