Afloat
Le camp de réfugiés surpeuplé de l'île grecque de Lesbos, a reçu de nombreux noms : un enfer, un échec européen, un endroit misérable. Pour ses 25 000 résidents qui n'ont pas accès à l'électricité et à l'eau courante, c'est "la jungle". Pour eux, la Moria est plus qu'un endroit souvent mortel, connu pour ses conditions d'insalubrité qui constituent une menace encore plus grande en raison de la pandémie COVID-19. C'est là qu'ils commencent à se rétablir. C'est leur foyer. Documenter la vie à Moria, une ancienne base militaire qui est devenue le plus grand camp de réfugiés d'Europe, est difficile à mettre en mots. On a souvent l'impression qu'il ne reste rien d'autre que de l'espoir. Mais l'espoir est suffisant pour les aider à se maintenir à flot.
Afloat
The overcrowded refugee camp on the Greek island of Lesbos, has been called many names: a living hell, a European failure, a miserable place. To its 25,000 residents who have no access to electricity and clean running water it is "The Jungle". To them, Moria is more than an often life-threatening place notorious for its unsanitary conditions that poses even greater threat amid the COVID-19 pandemic. It is where they begin to recover. It is home. Documenting life in Moria, a former military base that turned into Europe? S biggest refugee camp, is hard to put into words. It often feels like there's nothing left but hope. But hope is enough to help them stay afloat.