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A la veille des élections en Turquie, les rescapés du séisme se sentent oubliés
Le 6 février dernier, deux secousses d?une magnitude supérieure à 7,5 frappent 11 provinces d?Anatolie, causant la mort de plus de 50 000 personnes en Turquie. Face à l?ampleur de la catastrophe, l?État turc est incapable de réagir efficacement. Les secours tardent à atteindre les victimes coincées sous les décombres. Les sinistrés laissent éclater leur colère contre le gouvernement du président Erdo?an, estimant avoir été abandonnés.
Les promoteurs immobiliers sont accusés de ne pas avoir respecté les normes antisismiques. Les autorités ont fermé les yeux pendant des années.
Dans ce contexte, Recep Tayyip Erdogan remet en jeu son mandat présidentiel le 14 mai prochain. Les élections législatives et présidentielle n?ont pas été repoussées malgré la catastrophe. Pourtant, les millions de sinistrés du séisme sont encore dans une situation très précaire.
As Turkey's elections approach, earthquake survivors feel forgotten
On February 6, two earthquakes of a magnitude greater than 7.5 struck 11 provinces in Anatolia, causing the death of more than 50,000 people in Turkey. Faced with the scale of the disaster, the Turkish state was unable to react effectively. The rescue services were slow to reach the victims trapped under the rubble. The victims let their anger explode against the government of President Erdo?an, feeling that they had been abandoned.
Real estate developers are accused of not having respected anti-seismic standards. The authorities have turned a blind eye for years.
Against this backdrop, Recep Tayyip Erdogan is putting his presidential term back on the line on May 14. The parliamentary and presidential elections have not been postponed despite the disaster. However, the millions of earthquake victims are still in a very precarious situation.